>>Entretien Maduro - Fidel Castro à La Havane
>>Face à face, Obama et Castro se sont réunis au Panama
Les deux gouvernements ont amorcé un dégel historique depuis l'annonce choc du 17 décembre dernier des présidents Barack Obama et Raul Castro en vue d'une normalisation complète.
Après trois sessions de négociations alternativement dans les deux capitales depuis janvier, les délégations doivent se retrouver jeudi 21 mai au département d'État en vue de rétablir les relations diplomatiques grâce à la réouverture de chancelleries et l'échange d'ambassadeurs.
Le président cubain Raul Castro (gauche) et son homologue américain Barack Obama se serrent la main pour la première fois, le 11 avril à Panama. |
Le président cubain Raul Castro (gauche) et son homologue américain Barack Obama se serrent la main pour la première fois, le 11 avril à Panama. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Je ne voudrais pas paraître trop Candide (...) mais je crois que nous sommes plus proches qu'avant" d'un accord, a estimé un haut responsable du département d'État, sans toutefois s'avancer sur une date.
La réouverture d'ambassades avait déjà été évoquée pour le début du mois d'avril, avant le Sommet des Amériques au Panama où les présidents Obama et Castro s'étaient rencontrés.
"La liste des choses à faire se réduit. On avance (...) On verra si on peut y arriver au cours de ce cycle de discussions. Je l'espère", a prudemment commenté le diplomate américain.
La semaine dernière, le président Castro avait annoncé qu'après le 29 mai serait levé le principal obstacle au rétablissement des relations diplomatiques, grâce au retrait de Cuba d'une liste noire américaine de "pays soutenant le terrorisme". Ce sera effectivement le cas si le Congrès américain ne s'oppose pas à ce retrait durant une période de 45 jours après que le président Obama lui a transmis un avis favorable. Ce délai expire le 29 mai.
Pour La Havane, la suppression de cette liste est un préalable à la reprise des relations diplomatiques avec Washington, suspendues depuis 1961.
Les États-Unis, au contraire, refusent de lier les deux dossiers, même si le diplomate du département d'État a rappelé que son pays était "prêt depuis un moment à aller de l'avant" pour rétablir des liens diplomatiques.
Les deux régimes entretiennent depuis 1977 des sections d'intérêts qui font office d'ambassades.
AFP/VNA/CVN