Les observateurs de la commission internationale de surveillance à Kiev "ont signé un rapport qui atteste qu'il n'y a pas eu de pompage de gaz russe à travers les gazoducs ukrainiens vers l'Europe, alors que la pression dans le conduit à la frontière entre la Russie et l'Ukraine était de 70 atmosphère", a déclaré le groupe russe dans un communiqué.
Le transit du gaz russe via l'Ukraine, à peine relancé mardi matin après une semaine d'interruption, s'est de nouveau arrêté, Moscou et Kiev s'accusant réciproquement d'en être responsable.
Le géant russe Gazprom a commencé à pomper du gaz vers l'Europe mardi matin, des observateurs de l'Union européenne (UE) surveillant le processus à une station de distribution de gaz transfrontalière. L'Ukraine "a bloqué toutes nos actions" et Gazprom "ne peut pas effectuer le transport de gaz à travers le territoire ukrainien", a déclaré le vice-président du conseil de Gazprom, Alexander Medvedev. Le gaz russe a atteint la station de gaz de Sudzha et la pression au niveau du pipeline augmente, ont rapporté les agences de presse Itar-Tass et Interfax citant un des observateurs. "Cependant, le gaz à l'entrée du système de transport de gaz ukrainien est nul. Cela signifie que les robinets d'entrée ukrainiens sont fermés", a indiqué la source.
Le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, a, pour sa part, annoncé mardi que le Premiers ministre bulgare, Sergueï Stanichev, et son homologue slovaque, Robert Fico, étaient attendus le 14 janvier à Moscou pour des pourparlers urgents sur la crise du gaz.
AFP-XINHUA/VNA/CVN