préoccupée" par le revirement de Meta sur le fact-checking" />
L'Australie "préoccupée" par le revirement de Meta sur le fact-checking

L'Australie est "préoccupée" par la décision de Meta de cesser ses opérations de fact-checking pour Facebook et Instagram aux États-Unis, a déclaré jeudi 9 janvier son ministre des Finances, Jim Chalmers.

>> L'Australie veut obliger les géants du numérique à payer pour les contenus médias qu'ils relaient

>> Avec Elon Musk comme modèle, Meta sur une pente dangereuse de désinformation

Logo de Meta devant le siège de Facebook le 28 octobre 2021 à Menlo Park, en Californie.
Photo : AFP/VNA/CVN

L'Australie, qui est l'un des pays à l'avant-garde de la régulation des géants technologiques, s'inquiète de l'impact de la désinformation sur les médias sociaux, a-t-il expliqué.

"La désinformation est très dangereuse et nous l'avons vue exploser ces dernières années", a déclaré M. Chalmers à la chaîne nationale ABC.

"Il s'agit d'une évolution très préjudiciable, qui nuit à notre démocratie. Il peut être préjudiciable à la santé mentale des gens de recevoir des informations erronées sur les médias sociaux, et c'est pourquoi nous sommes bien sûr préoccupés par ce problème".

Le groupe de Mark Zuckerberg a annoncé mardi qu'il mettait fin à son programme de fact-checking aux États-Unis pour le remplacer par un système de notes de contexte, semblable à celui qu'utilise X.

L'annonce de Meta survient alors que les républicains américains ainsi que le propriétaire du réseau social concurrent X, Elon Musk, se sont plaints à de multiples reprises des programmes de fact-checking, qu'ils assimilaient à de la "censure".

Le gouvernement investit dans des fournisseurs d'informations australiens de confiance, tels que le diffuseur public ABC et l'agence de presse nationale AAP, afin de s'assurer que les gens disposent de sources d'informations fiables, a rappelé M. Chalmers.

La désinformation et la mésinformation sont devenues "une composante de plus en plus importante de nos médias, en particulier de nos médias sociaux", a déclaré le ministre. L'Australie a souvent irrité les géants du numérique, notamment X, par ses efforts pour restreindre la diffusion de fausses informations ou de contenus jugés dangereux.

À la fin de l'année dernière, le pays a voté de nouvelles lois visant à interdire aux moins de 16 ans de s'inscrire sur les plateformes de réseaux sociaux.

Mais en novembre, le gouvernement a dû abandonner son projet d'imposer des amendes aux entreprises de médias sociaux si elles ne parviennent pas à endiguer la propagation de la désinformation.

L'organisation australienne de vérification des faits AAP FactCheck a indiqué que son contrat avec Meta en Australie, en Nouvelle-Zélande et dans le Pacifique n'était pas affecté par la décision du groupe aux États-Unis.

L'AFP travaille actuellement dans 26 langues avec le programme de vérification des faits de Facebook, dans le cadre duquel Facebook paie pour utiliser les vérifications de faits d'environ 80 organisations dans le monde entier sur la plateforme, ainsi que sur WhatsApp et Instagram.

AFP/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top