"J'ai suivi la situation politique en cours dans l'ensemble du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord avec une grande inquiétude. Mais le Conseil de coopération du Golfe a été un aspect particulier de notre coopération, étant donné que nous avons eu une réunion annuelle des ministres des Affaires étrangères des deux parties ces deux dernières années", a estimé le secrétaire général de l'ASEAN, le Dr. Surin Pitsuwan.
"Les relations sont bonnes entre les deux organisations régionales et nous travaillons sur de nombreux projets d'intérêt commun", a-t-il déclaré, ajoutant que les liens entre le CCG et l'ASEAN avaient débuté par leur premier dialogue formel à Manama, Bahreïn, en juin 2009.
Depuis les troubles commencés en Tunisie et en Égypte, des dizaines de milliers de travailleurs de l'ASEAN et les étudiants ont été directement touchés, et les efforts d'évacuation ont été menés grâce au soutien des États membres de l'ASEAN.
Les économies de l'ASEAN ont également été touchées par la hausse des prix du pétrole et du gaz en raison de l'interruption de la production et le transport.
"Je salue en particulier l'appel lancé par le Prince héritier de Bahreïn, le prince Salman bin Hamad bin Isa Al-Khalifa, pour un dialogue approfondi et sincère entre les parties opposées afin de régler leurs différends à l'amiable", a déclaré le Dr Surin aux journalistes. Des milliers de citoyens de l'ASEAN travaillent dans le royaume insulaire.
"Nous n'avons pas eu à monter une opération d'évacuation d'urgence, comme dans d'autres pays", a déclaré le secrétaire général. "Nous avons exploré la possibilité d'un accord de libre-échange avec le GCC. Nous encourageons l'investissement, le tourisme, l'éducation et la coopération au niveau de l'agriculture et des marchandises entre nous. Nous ne voulons certainement pas voir l'instabilité perdurer dans la région du Golfe," a-t-il ajouté.
XINHUA/VNA/CVN