Ryad avait prévu pour cette année un déficit de 40 milliards de riyals (10,7 milliards de dollars), avec des dépenses de 580 milliards de riyals (154,7 milliards de dollars).
Dans son communiqué publié par l'agence officielle Spa, le ministère précise que les revenus ont finalement atteint 1.110 milliards de riyals (296 milliards de dollars), contre 540 milliards de riyals prévus dans le budget. Les dépenses se sont établies à 804 milliards de riyals (214,4 milliards de dollars).
La différence entre les revenus et les dépenses fait ressortir un excédent de 306 milliards de riyals (81,6 milliards de dollars), près de trois fois supérieur à celui de 2010.
Le royaume, qui tire l'essentiel de ses revenus du pétrole, calcule généralement son budget sur la base d'un prix d'environ 60 dollars le baril alors que les cours ont tourné cette année autour de 100 dollars.
En outre, la production de brut de ce poids-lourd de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a augmenté pour atteindre en novembre plus de dix millions de barils par jour (mbj), contre un quota Opep de 8,05 mbj, notamment pour combler une pénurie sur le marché due au conflit libyen. "L'Arabie saoudite a produit 10.047.000 barils par jour en novembre", avait déclaré le 12 décembre à Vienne le ministre saoudien du Pétrole Ali al-Nouaïmi.
L'an dernier, l'Arabie saoudite avait enregistré un excédent budgétaire de 108,5 milliards de riyals (28,9 milliards de dollars), en hausse de 17%, malgré une augmentation des dépenses, grâce à l'envolée des cours du brut.
Pour l'exercice 2012, le royaume, dont le sous-sol recèle des plus grandes réserves prouvées de brut dans le monde, a prévu un excédent de 12 milliards de riyals (3,2 milliards de dollars), pour des revenus de 702 milliards de riyals (187,2 milliards de dollars) et des dépenses de 690 milliards de riyals (184 milliards de dollars).
AFP/VNA/CVN