>>États-Unis : Biden veut investir 2.000 milliards dans les infrastructures et "voir grand"
>>Les États-Unis voient les prémices d'un mini-boom économique
L'ancien vice-président Walter Mondane en 2013 à Washington. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Vice-président de 1977 à 1981, Walter Mondale défendait des idées progressistes notamment en faveur du mouvement pour les droits civiques.
Candidat malheureux à l'élection présidentielle de 1984 contre Ronald Reagan, qui le bat largement dans les urnes, il a été le premier représentant d'un grand parti dans la course à la Maison Blanche à nommer une femme, Geraldine Ferraro, comme colistière.
"Je suis dévasté par la mort de mon cher ami Walter Mondale, que je considère comme le meilleur vice-président de l'histoire de notre pays", a réagi l'ancien président Jimmy Carter dans un communiqué.
M. Mondale a "usé de ses compétences politiques et de son intégrité pour transformer la vice-présidence en une force vibrante et moteur de politique publique qui n'avait jamais existé auparavant et qui demeure encore aujourd'hui", a-t-il poursuivi.
Longtemps, le vice-président fut physiquement éloigné du pouvoir exécutif : son bureau était au Sénat. Le tournant, sur le fond comme la forme, a eu lieu avec la présidence de Jimmy Carter qui fera une véritable place permanente au sein de la prestigieuse "West Wing" à Walter Mondale.
Il "défendait les causes progressistes et a changé le rôle du vice-président", a abondé l'ex-président Barack Obama.
Fils d'un pasteur méthodiste et d'une professeure de musique, Walter Mondale a représenté l'État du Minnesota, au nord des États-Unis, au Sénat pendant douze ans de 1964 à 1976.
Il était "véritablement dévoué au service public", a commenté l'actuelle sénatrice démocrate du Minnesota, Amy Klobuchar.
AFP/VNA/CVN