Un correspondant de Xinhua à l'aéroport international de Pyongyang a constaté que M. Carter a été ac-cueilli par Kim Kye Gwan, vice-ministre des Affaires étrangères de la RPDC et qu'il s'est refusé à parler avec la presse à l'aéroport.
Un média américain a rapporté que la visite de M. Carter a pour but de négocier la libération d'Aijalon Mahli Gomes, arrêté le 25 janvier en RPDC pour entrée illégale dans le pays.
Le 6 avril, M. Gomes, âgé de 30 ans et ancien professeur d'anglais en Corée du Sud, a été condamné à 8 ans de prison et à une amende d'environ 700.000 dollars.
Selon des médias, M. Carter passera une nuit à Pyongyang et retournera avec M. Gomes aujourd'hui.
L'administration Obama a refusé le 24 août de commenter cette visite, affirmant que Washington ne projette pas d'envoyer d'émissaire à Pyongyang et que les États-Unis continuent à évaluer la situation de M. Gomes par le biais de diplomates suédois sur place pour négocier sa libération avec la RPDC.
La Suède représente les intérêts américains à Pyongyang en l'absence de relations diplomatiques entre les États-Unis et la RPDC.
M. Carter, lauréat du Prix Nobel de la paix, effectue cette visite en tant que civil, à l'instar de l'ancien président américain Bill Clinton qui s'était rendu en RPDC en août dernier pour obtenir la libération de 2 journalistes américaines arrêtées pour les mêmes raisons.
XINHUA/VNA/CVN