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Des réfugiés syriens, le 4 avril à l'aéroport de Hanovre, en Allemagne. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le texte, adopté par la chambre des députés et qui doit être définitivement validé le 8 juillet par la Chambre haute du parlement allemand, constitue une première dans un pays longtemps réticent à se définir comme une terre d'immigration.
Ses grandes lignes sont connues depuis fin avril. Entre autres mesures, les autorités attribueront désormais un lieu de résidence aux demandeurs d'asile reconnus, afin de mieux les répartir sur le territoire et d'éviter ainsi les ghettos. En cas d'infraction, des pénalités et sanctions sont prévues pour les demandeurs d'asile.
L'Allemagne n'attribuera pas de droit de séjour durable aux réfugiés qui ne feraient pas suffisamment d'efforts pour s'intégrer, notamment par l'apprentissage de la langue allemande. "L'acquisition de la langue est aussi nécessaire pour un séjour provisoire" en Allemagne, stipule le document.
La loi comporte également un volet dédié à l'emploi des réfugiés afin de faciliter leur embauche. Jusqu'ici, les demandeurs d'asile ou personnes de statut équivalent ne pouvaient occuper un emploi que dans la mesure où il ne trouvait pas preneur parmi les Allemands ou les citoyens de l'UE : cette restriction sera levée durant trois ans.
Par ailleurs, l'État fédéral et les États régionaux ont finalement trouvé un accord sur la répartition des coûts liés à l'arrivée en 2015 d'environ un million de migrants, selon des sources proches des négociations interrogées par l'AFP.
Depuis des semaines, les puissants Länder exigent de Berlin qu'il finance à hauteur de huit milliards d'euros par an la prise en charge des réfugiés, ce que le ministère des Finances a jusqu'ici refusé.
AFP/VNA/CVN