"Les vaccins contre la pandémie H1N1 restent la meilleure protection contre l'impact sanitaire du virus", ont souligné dans un communiqué commun les représentants des pays du G7 (États-Unis, Canada, Japon, Allemagne, Grande- Bretagne, France, Italie) ainsi que du Mexique.
Les ministres de la Santé ou leurs représentants ont souligné qu'il "était important de demeurer vigilant en ce qui concerne les développements futurs de la pandémie", alors que des mutations du virus ont été identifiées.
Depuis le début de la pandémie en avril "des progrès sans précédent" en ce qui concerne la collaboration internationale face aux pandémies ont été réalisés, ont relevé les 8 pays membres de l'Initiative, qui se sont engagés à améliorer les échanges d'informations et la coopération entre leurs systèmes sanitaires.
"Les maladies n'ont pas de frontières et nous avons donc besoin d'une réponse internationale", a souligné la secrétaire d'État britannique à la Santé, Gillian Merron, au cours d'une conférence de presse à l'issue du sommet.
"La désinformation et le manque d'information peuvent provoquer des peurs et représenter un problème dans les campagnes de vaccination", a insisté de son côté la commissaire européenne à la Santé, Androulla Vassiliou, qui participait également à la réunion.
L'Initiative mondiale pour la sécurité sanitaire (GHSI) est un partenariat informel formé en 2001 par des pays "partageant une approche commune" pour améliorer la réponse internationale aux menaces biologiques, chimiques, du terrorisme radio-nucléaire et aux pandémies de grippe.
L'initiative travaille en étroite collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a participé à ce sommet.
AFP/VNA/CVN