>>Tunisie : le Premier ministre prévoit une croissance de 3,5% en 2012
Le Premier ministre français Manuel Valls lors d'une conférence de presse, le 28 novembre à Tunis. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Plus de 2.000 participants, de Tunisie et d'une quarantaine de pays, ont confirmé leur participation à ce rendez-vous destiné à "remettre la Tunisie sur la carte de l'investissement en Méditerranée", selon le gouvernement.
La conférence débute mardi 29 novembre à 08h00 GMT par son volet politique, avec le discours du président tunisien Béji Caïd Essebsi, puis ceux de l'émir du Qatar Tamim ben Hamad et des Premiers ministres algérien Abdelmalek Sellal et français Manuel Valls.
Les principaux bailleurs de fonds internationaux sont également de la partie, et de nombreuses conventions bilatérales devraient être signées en 48 heures.
Parmi les 142 projets identifiés dans le cadre de la conférence, 64 concernent des investissements publics, 34 du partenariat public-privé et 44 sont strictement privés.
Ces programmes, dont certains sont en panne depuis la chute de la dictature de Zine El Abidine Ben Ali, concernent des domaines variés, des transports à l'économie numérique en passant par l'agriculture, les énergies et le tourisme.
Ce dernier secteur, qui représentait près de 10% du PIB et 400.000 emplois au tournant de la décennie, a été ravagé par les attaques jihadistes ayant ensanglanté la Tunisie l'an dernier, en particulier celles du Bardo et Sousse (60 morts).
Cette crise est venue aggraver la situation d'un pays sous état d'urgence sécuritaire mais aussi "économique", d'après le gouvernement d'union entré en fonctions fin août.
Face au creusement des déficits, la Tunisie a dû souscrire en mai un nouveau plan d'aide auprès du Fonds monétaire international (FMI), de 2,6 milliards d'euros sur quatre ans.