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Le Lord-maire de Londres, Andrew Parmley, le 22 novembre dans sa résidence officielle de la Mansion House dans la capitale britannique |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Il y a des tempêtes mais nous les surmontons à chaque fois", affirme Andrew Parmley, qui reçoit dans sa résidence officielle de la Mansion House, une grande bâtisse grise située au pied de la station de métro Bank, face à la Banque d'Angleterre.
Si Londres n'a un maire que depuis l'an 2000, le Lord-maire préside depuis huit siècles déjà à la destinée de ce pré-carré où ne résident que quelque 8.000 personnes, mais qui accueille chaque jour plus de 450.000 salariés dans la banque et la finance principalement.
M. Parmley, 60 ans, est le 689e Lord-maire de la City. Il a pris officiellement ses fonctions le 11 novembre, dans un environnement qui "présente certains défis", euphémise-t-il, en référence au vote des Britanniques pour quitter l'Union européenne.
Car cette décision a sonné comme un coup de tonnerre dans le ciel du "Square Mile", qui n'a qu'une crainte : perdre son statut de principal centre financier mondial avec New York.
Outre l'incertitude qui entoure les négociations, jamais bonne pour les affaires, la principale inquiétude de la City est la perte du "passeport" européen, un dispositif qui permet de vendre un produit financier dans l'ensemble de l'UE après l'approbation d'un seul des 28 régulateurs nationaux.
Ce qui pourrait pousser certains groupes à déménager ou relocaliser une partie au moins de leurs activités sur le continent, pour conserver ce "passeport".