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Des habitants dans un marché à Damas. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
La compagnie qatarienne Universal Cargo Logistics Holding (UCL Holding) est l’un des plus grands investisseurs. Le pays prévoit d’allouer sept milliards de dollars pour favoriser la construction de quatre centrales électriques au gaz et une centrale solaire.
Qui plus est, les donateurs européens ont promis d'allouer 6,5 milliards de dollars pour soutenir la reconstruction du pays.
D’après le journal, cet afflux d'investissements "contraste fortement avec des années de ralentissement économique et d'isolement".
Fin novembre 2024, des groupes armés de l’opposition ont lancé une vaste offensive contre les positions de l’armée syrienne. Le 8 décembre, ils ont pénétré dans Damas, contraignant les forces gouvernementales à quitter la capitale. Bachar el-Assad a alors renoncé à ses fonctions présidentielles et quitté le pays. Le pouvoir de facto a été assumé par le chef du groupe Hayat Tahrir al-Cham, Ahmed al-Charaa, également connu sous le nom d’Abou Mohammed al-Joulani. Le 29 janvier, les nouvelles autorités ont annoncé que M. al-Charaa exercerait les fonctions de président durant la période de transition.
Le 14 mai, le président américain Donald Trump a rencontré Ahmed al-Charaa à Riyad. Il s’agissait de la première entrevue entre des dirigeants des deux pays depuis 25 ans. À l’issue des échanges, le chef de l’État américain a annoncé le lancement d’un processus de levée progressive des sanctions imposées à Damas au fil des décennies, sous les présidences de Hafez el-Assad puis de son fils Bachar. Dans la foulée, le département du Trésor des États-Unis a délivré une licence générale autorisant officiellement des opérations jusqu’alors interdites avec la Syrie.
Sont notamment retirés de la liste des entités sanctionnées: la compagnie aérienne Syrian Air, le groupe pétrolier Sytrol, la Banque centrale de Syrie ainsi que plusieurs entreprises du secteur des hydrocarbures. D’après l’agence Reuters, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a également signé un document suspendant pour 180 jours les sanctions visant la République arabe syrienne, afin de favoriser la stabilisation et la reconstruction du pays.
TASS/VNA/CVN