>> Menaces sur les fêtes de fin d'année, semaine de négociations à haut risque à la SNCF
>> Pas de mobilisation massive, la direction fait une offre pour revaloriser les salaires
La gare de Lyon Part-Dieu vide le 7 décembre lors d'une grève à la SNCF. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Pour les voyageurs qui ne circuleront pas et dont le train sera annulé, c’est 200% de remboursement", a dit Christophe Fanichet sur Franceinfo, en disant que cette grève coûterait "plusieurs dizaines de millions d'euros" à la SNCF.
"Je veux présenter les excuses de l'entreprise, a d'emblée dit le dirigeant. Une grève pour les congés de Noël, c’est vraiment inacceptable, je suis en colère".
La grève, à laquelle les syndicats de la SNCF n'ont pas ouvertement appelé mais pour laquelle ils ont laissé un préavis, va provoquer l'annulation d'environ un train sur trois ce week-end, principalement des TGV.
Vendredi 23 décembre, dans le détail, deux TGV sur trois devraient circuler sur les axes Atlantique et Méditerranée, et un train sur deux sur l'axe Nord. La navette Paris - Lille sera cependant quasiment normale. Trois TGV Est sur quatre rouleront. Les TGV entre gares de province devraient être plus impactés.
Trois Ouigo sur quatre devraient aussi circuler. Les Intercités rouleront normalement, même si des suppressions ont été rapportées.
La SNCF promet que les voyageurs peuvent échanger gratuitement en ligne leurs billets, si leur train initial est supprimé, sans avoir à payer de différence de prix ou de frais d'échange, certes à condition de trouver des places dans des trains désormais quasi complets pour le week-end.
"L'échange est gratuit, ils peuvent prendre un autre train sur la même destination, n'importe quel autre jour, sans aucune augmentation tarifaire", a redit Christophe Fanichet.
La SNCF n'a pas encore donné le détail des annulations pour samedi 24 et dimanche 25 décembre, mais a déjà dit que la situation devrait être légèrement dégradée par rapport à vendredi 23 décembre.
AFP/VNA/CVN