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Soigner un patient du COVID-19 en Allemagne. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Pour cela, "les pays les plus riches et les institutions financières internationales doivent aider les pays en développement à réaliser ces investissements cruciaux", a déclaré dimanche 16 octobre Antonio Guterres, dans un discours prononcé sous forme de message vidéo à l'ouverture du Sommet mondial de la santé à Berlin (Allemagne).
Le chef de l'ONU a, par ailleurs, déploré le manque de préparation de nombreux pays face aux crises. La réunion annuelle est organisée par les présidents de l'Allemagne, de la France et du Sénégal, aux côtés du directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
"Les femmes ont été parmi les plus durement touchées. Elle assument un fardeau accru en raison de leurs activités de soins, de leur rôle dans les familles et en tant que travailleuses de première ligne", a-t-il déclaré. Mais dans le même temps, de nombreuses femmes ont vu leurs revenus diminuer en raison de la perte d’emploi et de l’insuffisance des filets de sécurité.
"On consacre trop peu d'investissement à la santé et au bien-être, et un système financier mondial déséquilibré trahit les pays en développement", a-t-il M. Guterres. "Cela doit changer. Toutes les personnes ont besoin d’un accès inclusif, impartial et équitable aux services de santé, afin d'assurer la couverture sanitaire universelle", y compris les services de santé mentale qui sont trop négligés, a-t-il déclaré, ajoutant qu'une "bonne santé est le fondement de sociétés pacifiques et stables".
APS/VNA/CVN