Le décret signé le 19 janvier par le président russe Dmitri Medvedev "vise à réduire le risque d'une récidive dans le Caucase (d'une guerre comme celle d'août) et à permettre le renforcement de la sécurité et la stabilité dans la région", a estimé Andreï Nesterenko, un porte-parole de la diplomatie russe dans un communiqué. Il a par ailleurs jugé que la poursuite des relations entre l'OTAN et Tbilissi laissait craindre une "remilitarisation" de la Géorgie, avec qui la Russie était entrée en guerre après que l'armée géorgienne eut tenté de reprendre par la force le contrôle de sa région séparatiste, l'Ossétie du Sud.
Le ministère a aussi indiqué avoir déposé une demande auprès du Conseil de sécurité de l'ONU pour l'adoption d'un embargo international sur les ventes d'armements aux Géorgiens.
"Par ce décret, en cas de livraisons par des État étrangers à la Géorgie d'armements et de technologies militaires soviétiques et russes (...) nous allons analyser la situation et revoir dans ce contexte les relations bilatérales", a aussi prévenu M. Nesterenko.
Cette mise en garde semble viser en premier lieu l'Ukraine que Moscou accuse d'avoir aidé militairement la Géorgie durant le conflit cet été.
AFP/VNA/CVN