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| La primevère officinale. |
Il s’agit d’une plante vivace à gros rhizome court. Ses feuilles en rosette, ovales et allongées, ont une surface rugueuse. Elle donne des fleurs tubulaires à cinq divisions, réunies en ombelles et portées par une hampe dressée. La primevère officinale pousse en Europe et en Asie, dans les prairies et les pâturages à sols calcaires.
Parties utilisées : fleurs, feuilles, racine. On récolte les fleurs et les feuilles au printemps et en été, et la racine en automne.
Constituants connus : saponines triterpéniques, flavonoïdes, glucosides phénoliques, tanins, avec des traces d’huile essentielle.
Propriétés : antirhumatismal, antispasmodique, calmant, diurétique, expectorant, hypnotique et laxatif léger.
Effets et usages médicinaux :
- Usage interne contre la bronchite, les rhumatismes, la migraine, la grippe et les calculs urinaires.
Les saponines triterpéniques concentrées dans la racine (de 5% à 10%) ont un puissant effet expectorant. La racine est donc utilisée pour fluidifier les mucosités bronchiques et favoriser leur évacuation. On la prescrit contre les toux chroniques très grasses et la bronchite.
- La racine agirait sur les rhumatismes et serait également un diurétique léger, susceptible de ralentir la coagulation sanguine.
- Les feuilles ont une action similaire, presque atténuée.
- Les fleurs sont sédatives et donc recommandées dans les cas de surménage ou d’insomnie chez l’enfant.
Préparations et usages :
- Décoction de rhizome : une cuillerée à soupe pour un demi-litre l’eau, faire bouillir trois minutes et laisser tirer
- Infusion de fleurs : même dosage et laisser tirer dix minutes
- Teinture : 30 à 60 gouttes par jour.
Attention : à éviter pendant la grossesse, en cas d’allergie à l’aspirine et pendant le suivi d’un traitement anticoagulant. À fortes doses, provoque diarrhées et vomissements.
Dr Doàn Van Tân/CVN