La Première ministre britannique rassure Gibraltar sur son avenir

La Première ministre britannique Theresa May s'est entretenue dimanche 2 avril par téléphone avec le ministre en chef de Gibraltar, Fabian Picardo, afin de le rassurer sur l'avenir de ce territoire.

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La Première ministre britannique Theresa May.

Le statut de Gibraltar est devenu l'un des premiers sujets de discorde dans les négociations du Brexit, qui ont débuté la semaine dernière après que Mme May a invoqué l'Article 50, le processus permettant officiellement au Royaume-Uni de quitter l'Union européenne (UE).

"La Première ministre a réaffirmé notre position historique, qui est que le Royaume-Uni continuera à apporter son plus ferme soutien à Gibraltar, à son peuple et à son économie", a déclaré un porte-parole officiel du 10 Downing Street.

"La Première ministre a déclaré que le Royaume-Uni n'accepterait aucun accord qui amènerait le peuple de Gibraltar à passer sous la souveraineté d'un autre État, à l'encontre de sa volonté libre et démocratique, et ne s'engagerait dans aucun processus de négociation sur sa souveraineté qui ne satisferait pas le peuple de Gibraltar", a déclaré le porte-parole.

"La Première ministre a souligné que nous restions absolument déterminés à travailler de concert avec Gibraltar afin d'obtenir le meilleur résultat possible dans le cadre du Brexit, et que nous continuerions à impliquer Gibraltar dans ce processus", a-t-il ajouté.

Gibraltar, un territoire situé à l'extrémité sud de la péninsule ibérique, à l'entrée de la mer Méditerranée, a été cédé au Royaume-Uni par le Traité d'Utrecht en 1713. Depuis, l'Espagne n'a cessé de tenter de regagner ce minuscule territoire méridional.

Un contentieux a éclaté après qu'une feuille de route sur les négociations du Brexit, définie par le Conseil européen, a mentionné parmi les 26 sujets essentiels à aborder la révision du statut de Gibraltar.

"Une fois que le Royaume-Uni aura quitté l'Union, aucun des accords passés entre l'UE et le Royaume-Uni ne pourra plus s'appliquer au territoire de Gibraltar sans un accord préalable entre l'Espagne et le Royaume-Uni", peut-on lire dans la feuille de route.

Cette clause risque d'engendrer des tensions entre le Royaume-Uni et l'Espagne quant à l'avenir de ce territoire.

Xinhua/VNA/CVN

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