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Des Casques bleus de la MONUSCO, à Beni. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Constatant que la situation en République démocratique du Congo (RDC) constitue toujours une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région des Grands Lacs, le Conseil a décidé de maintenir un effectif maximum autorisé de 16.215 militaires, 660 observateurs militaires et officiers d'état-major, 391 policiers et 1.050 membres d'unités de police constituées.
Le maximum autorisé lors des deux dernières années était fixé à 19.815 militaires, selon un communiqué de l'ONU. Les priorités stratégiques de la MONUSCO seront désormais de contribuer à assurer la protection des civils et d'appuyer la mise en œuvre de l'accord du 31 décembre 2016 et du processus électoral, a précisé la résolution 2348 (2017), présentée par la France et adoptée à l'unanimité de ses quinze membres.
S'agissant du processus électoral, le Conseil de sécurité demande à toutes les parties prenantes en RDC, y compris au président Kabila, à la majorité présidentielle et à l'opposition, de mettre en œuvre sans délai l'accord du 31 décembre 2016, "en toute bonne foi et dans son intégralité, et à redoubler d'efforts en vue de parvenir rapidement à la conclusion des pourparlers en cours sur les 'arrangements particuliers', afin de nommer sans tarder un Premier Ministre présenté par le Rassemblement, conformément à l'accord conclu, de mettre en place le Conseil national de suivi de l'accord et d'appliquer pleinement les mesures de confiance, afin de commencer sans plus tarder la préparation des élections présidentielle et législatives qui devraient avoir lieu avant la fin de 2017".
S'agissant de la situation des droits de l'Homme, le Conseil de sécurité demande instamment au gouvernement congolais "d'amener à répondre de leurs actes les auteurs de violations du droit international humanitaire ou de violations des droits de l'Homme ou d'atteintes à ces droits", en particulier lorsque ces infractions peuvent constituer des crimes de guerre ou des crimes contre l'humanité.