>>Sommet des dirigeants de l'OTAN le 25 mai à Bruxelles
>>L'OTAN appelle à remplir leurs objectifs budgétaires en matière de défense
>>Trump propose une hausse "historique" des dépenses militaires
Le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
«Les alliés qui n’ont pas de programmes concrets pour dépenser 2% du PIB en matière de défense d’ici à 2024 doivent les mettre en place maintenant. Ceux qui ont un programme pour atteindre 2% doivent accélérer leurs efforts et produire des résultats», a martelé Rex Tillerson devant ses 27 homologues de l’Alliance atlantique réunis à Bruxelles.
Dans son intervention, le chef de la diplomatie américaine a réclamé que les dirigeants de l’Alliance approuvent cet objectif au cours de leur sommet avec le président Donald Trump du 25 mai prochain à Bruxelles.
Il faut «que d’ici à la fin de l’année, tous les alliés aient rempli leurs engagements ou mis en œuvre des programmes qui précisent clairement comment» y arriver, a-t-il insisté. Depuis des années, et donc bien avant l’arrivée au pouvoir du président républicain, Washington se plaint d’un déséquilibre dans le «partage du fardeau» financier avec ses alliés européens pour leurs dépenses et investissements militaires.
Les Européens s’étaient engagés à tenir d’ici 2024 l’objectif de dépenses militaires atteignant 2% du PIB lors d’un sommet de l’OTAN au Pays de Galles en 2014. À ce jour, seuls cinq pays européens y sont parvenus.
«Comme l’a dit clairement le président Trump, les États-Unis ne peuvent plus maintenir une part disproportionnée des dépenses de défense de l’OTAN. Les alliés doivent augmenter leurs dépenses de défense pour remplir leurs engagements», a insisté Rex Tillerson. «La capacité de l’Alliance pour la sécurité de la communauté transatlantique en dépend», a ajouté le patron de la diplomatie américaine, assurant que «le président et le Congrès des États-Unis soutenaient l’OTAN».
Les pays européens avaient été troublés par les déclarations fracassantes du nouveau président américain à son arrivée au pouvoir, jugeant que l’OTAN était «obsolète».