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| Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi (gauche), avec deux autres membres de sa mission à Zaporijjia (Ukraine) le 1er septembre avant de se rendre à la centrale nucléaire du même nom. |
"Mardi 6 septembre, j'irai à une conférence de presse du Conseil de sécurité de l'ONU qui sera consacrée à notre voyage à la centrale nucléaire de Zaporojie", a déclaré M. Grossi.
Abordant brièvement les résultats de cette visite, le patron de l’AIEA a révélé qu’une partie importante des systèmes chargés d'assurer la sûreté et la sécurité de la centrale de Zaporojie fonctionne relativement bien. "La plupart des systèmes de sécurité fonctionnent relativement bien, mais il y a eu des pannes. Certaines d'entre elles étaient liées à des dommages physiques sur des câbles, à certaines connexions et à certains systèmes qui n'ont pas encore été complètement remis en état", a-t-il affirmé, ajoutant que "mon équipe et moi avons pu voir des trous dans les murs et des dégâts dus aux bombardements. Cela signifie que l'intégrité physique de l'installation a été violée non pas une fois, mais plusieurs fois".
Selon le chef de l'AIEA, six experts de l'Agence continuent de travailler à la centrale nucléaire de Zaporojie dans le cadre d'une mission permanente. "Six de nos employés resteront là-bas pour continuer le travail que nous avons commencé hier", a-t-il indiqué tout en précisant que quatre experts de l'AIEA quitteront la centrale nucléaire la semaine prochaine, et deux y resteront à long terme.
Par ailleurs, l'AIEA veut que sa mission demeure en permanence à la centrale nucléaire de Zaporojie, a plaidé M. Grossi qui espère aussi que les experts de l'AIEA pourront poursuivre leur travail jusqu'à la fin des hostilités. "Nous estimons qu'il est très important pour l'agence de maintenir une présence permanente là-bas", a-t-il fait savoir.