>> "Jeunes Reporters Francophones 2022" : ouverture des candidatures
>> Appui aux jeunes enseignants de français et à leurs projets
>> Opportunités pour les jeunes francophones
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| Officience, l’une des entreprises francophones au Vietnam, soutient le développement du Club entrepreneurial francophone (CLEF). |
En tant que changeurs du monde, les jeunes francophones de 25 à 35 ans ont une vision claire de l'avenir. Interrogés sur leurs attentes pour le futur, ils aspirent, à long terme, à vivre dans un monde riche en opportunités de travail, à bénéficier d'un meilleur système d’éducation et à vivre dans un environnement sain.
D'une vision large aux projets ambitieux de startups…
La jeune génération d'aujourd'hui, notamment la génération Z, a de nombreuses réflexions concrètes sur son avenir. Ils ne s'arrêtent pas à un travail de bureau monotone au sein d’un marché du travail dynamique et interculturel : ils veulent aller plus loin avec des idées d’entrepreneuriat.
De plus en plus les jeunes diplômés osent essayer, osent échouer à travers des expériences enrichissantes dans divers secteurs. Ce qui passionne cette génération n'est certainement pas les récompenses ou les honneurs, mais c’est tout simplement de porter leurs valeurs et de contribuer à la société et à leur communauté.
De nombreux concours et programmes d’entrepreneuriat dans le cadre francophone sont alors destinés aux jeunes motivés pour qu’ils mettent en œuvre des idées et les transforment en actions. L'objectif est de créer un terrain de jeu pour les startups francophones, et en même temps créer des opportunités pour les jeunes ayant des idées de startup d'exposer aux entreprises leurs propres projets.
En 2019, AC-COOL, une équipe du Vietnam a gagné le grand prix de la 3e édition du concours “Start-up francophone 2019" dont la finale a eu lieu à l’Institut de technologie du Cambodge.
La majorité des jeunes diplômés aspirent à contribuer à la société. Par contre, le chômage reste une préoccupation majeure. Ceci peut être expliqué par le manque de formation adéquate, l'exigence de qualification ou de compétences, l'absence de politique sur l'emploi et de ressources nécessaires, voire l'insatisfaction du travail.
En définitive, la cause vient du manque de soutien aux entreprises, tant sur le plan financier que professionnel. Les moyens financiers dont peuvent bénéficient les entrepreneurs sont divers: partenariats, récompenses, bourses, subventions, garanties de l'État, etc.
Pour parvenir à obtenir ces aides, les formations des jeunes entrepreneurs doivent être actualisées et diversifiées, par exemple par l'intervention de mentors et d'experts dans tel ou tel domaine, la mise en place de modules de leadership, d’esprit d’entreprenariat ou sur le numérique.
De l'ouverture à de nouvelles connaissances au risque de “naufrage” dans une surabondance d’informations…
Outre le désir de s'intégrer dans le marché du travail, les jeunes francophones espèrent accéder facilement à une éducation et une formation numérique qui leurs permettent d'ouvrir leur horizon de connaissances.
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| Les deux “tiktokers” Amandine Thuy Trinh et ATFrenchies inspirent les jeunes internautes à apprendre le français. |
Depuis ces dernières années, ces curieux internautes peuvent s'appuyer sur le numérique pour enrichir les supports et les activités d'apprentissage. Les canaux de réseaux sociaux (tiktok, youtube, podcasts..) remplacent petit à petit les méthodes traditionnelles. Ces derniers constituent de formidables alliés qui réduisent les barrières à l'apprentissage.
Par contre, cet avantage provoque également un défi dit "étrange" aux jeunes: la surabondance d'informations et les cybermenaces. Leurs données sont facilement accessibles et possiblement piratées de façon imprévue. On peut dire que certaines des compétences importantes au XXIe siècle est la capacité de recherche et d'analyse d’information de qualité ainsi que la protection de nos propres données.
Par ailleurs, l'accès à une éducation de qualité reste un gros problème pour ceux qui ont soif de connaissances. Il s'agit principalement des difficultés d'accès à l'enseignement supérieur. Les jeunes sont préoccupés par les coûts de formation et le manque d'infrastructures de qualité, ce qui affecte le résultat de leur étude. Les questions de mobilité, notamment la difficulté d'obtenir un visa pour poursuivre des études à l'étranger, ou encore la numérisation des contenus pédagogiques, sont mises en avant par les jeunes francophones.
De la sensibilisation à l'environnement à l'action pratique…
La troisième priorité des jeunes est de vivre dans un environnement durablement sain.
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| De nombreux événements sont organisés par Campus France pour mieux conseiller les étudiants sur les études en France. |
Face aux avertissements sur le changement climatique et la destruction de la nature, la jeune génération est de plus en plus sensible à la protection de l'environnement. Depuis ces dernières années, en plus des thèmes environnementaux intégrés au cursus scolaire, les départements français et les universités organisent également de nombreuses activités telles que le recyclage des déchets, la réutilisation de vieux objets. L’idée est de sensibiliser les jeunes à faire face au changement climatique.
Grâce à ces efforts, les élèves, les étudiants et les enseignants sont plus conscients de l'importance de la protection de l'environnement. Ils deviennent alors des propagandistes francophones pour inciter les autres à participer à des actions spécifiques, notamment l'utilisation de produits respectueux de l'environnement.
Le concours FAIRE, organisé par AUF pendant la pandémie, a réuni de nombreuses œuvres de candidats créatifs et respectueux de l'environnement
Le travail, l'éducation et l'environnement sont en conclusion trois priorités pour la jeune communauté francophone. Malgré les défis de la transformation numérique, la communauté francophone a une vision brillante de l'avenir et est prête à diffuser des messages positifs dans le monde, comme Emmanuel Macron a dit : “La force de la Francophonie c'est la jeunesse.”
Nguyễn Song Hân/CVN
