L'amour de l'étudiant en médecine avec la Francophonie

Le français est la langue officielle des pays membres de la francophonie. Le mouvement de la francophonie est apparu au Vietnam depuis longtemps. Mais quand il s'agit de langues étrangères, les gens pensent généralement à l'anglais - une langue populaire dans le monde.

Phạm Đắc Phú (2e à droite).
Photo : Facebook Phú Phạm/CVN

Quand il s'agit du français, la plupart des gens disent que le français n'est pas développé au Vietnam et qu’apprendre le français n’est pas utile pour trouver un bon travail. À chaque fois, nous pensons “ Est-ce que c'est vrai? Personne n'aime plus le français? Est-ce que le français est oublié au Vietnam? ” Nous - les étudiants qui se préparent à entrer dans la société, à quitter l'école - avons contacté un des pionniers de la francophonie au Vietnam en général et à Cân Tho en particulier pour trouver des réponses à ces questions.

Nous avons parlé avec Monsieur Phạm Đắc Phú, étudiant en dernière année de l'Université de Médecine et Pharmacie de Cân Tho - ancien président, fondateur du club des francophones. Au début, quand j'ai demandé un entretien, il était assez nerveux mais il a accepté. C'est peut-être parce qu'il sait que tout le monde a la même passion pour la langue française. Quand nous lui avons demandé ce qui l'avait motivé à créer le club. Il répondit d'une voix joyeuse :

Parce que j'aime le français. D'ailleurs, à Cân Tho, peu de gens connaissent le français et il n'y a pas beaucoup d'endroits pour échanger et apprendre le français…

En tant que pionnier de la jeune génération dans la communauté francophone, M. Phú nous a dit que son point de départ est la fondation du club d’anglais de l'Université de médecine et de pharmacie de Cân Tho. Mais il veut créer un club francophone pour que tout le monde connaisse le français, et que les gens puissent partager et apprendre ensemble. La principale motivation pour lui d'apprendre le français est sa passion. Mais à Cân Tho, il n'y a pas d'environnement d'apprentissage approprié pour pratiquer et améliorer ses compétences linguistiques.

Pour commencer quelque chose, il y a toujours des difficultés, et quand je lui ai demandé ce qu'il avait vécu pour fonder le Club. Il m'a raconté le voyage passé. Au début, lorsqu'ils avaient l'intention de créer le club, les enseignants de l'Université de médecine et de pharmacie de Cân Tho se sont longtemps posé la question. Parce qu'ils savent à quel point il est difficile de créer un club lorsque la langue n'est pas connue de beaucoup de monde et tout le monde ne peut pas facilement apprendre une nouvelle langue. L'acquisition d'une nouvelle langue dépend de nombreux facteurs différents, il est donc difficile d'assurer le maintien et le développement du club. Au début de la création du club, M. Phu était un étudiant de dernière année à l'école. Non seulement il était occupé par des cours spécialisés, mais il devait aussi passer du temps dans le club, qui comptait trop peu de membres (11 personnes au conseil d'administration, avec un niveau A2). Plus important encore, son club à l'époque avait des difficultés dans le processus de création et n'avait pas assez de fonds pour s'établir.

Poster de la journée étudiante CTUMP avec langues étrangères organisée par le Club français fondé par M. Phu. 

Il fut un temps où il pensait que son rêve d'un club francophone devait prendre fin. Mais grâce au soutien financier de l'école, ainsi qu'à l'aide enthousiaste des enseignants et des étudiants de l'Université de Cân Tho, M. Phú a continué à se battre pour son rêve. Au début, lui et ses amis se sont organisés pour enseigner le français de base aux débutants, il y avait 200 amis qui participaient au cours.

La première photo lors de la création du club.
Photo : Facebook Club de Français de l’Université de médecine et de pharmacie de Cân Tho/CVN

À ce moment-là, il a réalisé: “ Il y a beaucoup de gens comme moi qui aiment et se soucient du français, mais nous ne le réalisons tout simplement pas ”. À la fin de la leçon, beaucoup de gens trouvent cette nouvelle langue très intéressante, alors ils continuent d'essayer pendant plusieurs jours. Bien qu'il soit très difficile de poursuivre une autre langue que celle qu'ils ont apprise à un jeune âge, certains abandonnent petit à petit, mais heureusement, le nombre de personnes qui aiment le français est encore suffisant pour maintenir le club.

“Ce n'est pas un grand début, mais très positif, n'est-ce pas ?”

La première photo lors de la création du club.
Photo : Facebook Club de français de l’Université de médecine et de pharmacie de Cân Tho/CVN

Par ailleurs, le club recrute également plus de personnel et organise d'autres activités diverses comme l'organisation de cours de prononciation, de communication,... afin que les gens aient des connaissances ainsi que des compétences pour échanger et participer à des jeux les uns avec les autres. M. Phú nous a dit : “Je veux organiser plus de cours pour que chacun ait une solide formation en français. Mon plus grand souhait est de pouvoir organiser un cours de français pour ma spécialité médicale à l'avenir… ”.

Ce jeune homme a une très petite attente. Son souhait est que d'autres écoles au Vietnam aient des clubs de français pour que tout le monde sache que le français est une belle langue. Parce qu'il a vu que la France offre beaucoup de bourses d'études pour les étudiants, mais à cause des limitations linguistiques, peu de gens peuvent profiter de cette opportunité. En même temps, il n'y a pas beaucoup de gens qui connaissent le français, donc il n'y a pas beaucoup de concurrence pour un environnement de plus en plus qualitatif. De plus, si une personne connaît une autre langue, il est plus facile de postuler pour une bonne entreprise et cela renforce également la confiance en soi. Le club francophone n'est pas seulement disponible à l'Université de Médecine et de Pharmacie de Cân Tho mais aussi à l'Université de Cân Tho, mais ça ne suffit pas encore pour diffuser le français à tout le monde. Pour que:

J'espère qu'il y aura plus de clubs francophones. Et ces clubs peuvent se connecter et se soutenir. Car ils peuvent à la fois organiser de nombreuses activités utiles et transmettre de nouvelles connaissances à tout le monde…”.

On peut dire que M. Phú est un représentant de la jeune génération - une génération avec des connaissances qui ont été distillées sur de nombreuses générations, une génération pleine de passion et d'enthousiasme. En constante hausse, en constant apprentissage, prêt à défier de nouvelles choses. Pour ne pas décevoir la précédente génération, M. Phú essaie de se former dans l'espoir de pouvoir transmettre des connaissances à tout le monde et d'améliorer ses compétences professionnelles afin de pouvoir guérir les patients.

Sur le chemin de l'avenir, nous espérons que M. Phú obtiendra beaucoup de succès et que ses rêves deviendront réalité. Nous espérons également que cette histoire apportera un message positif à tous et apportera une petite contribution au développement de la langue française.

Phạm Triệu Ngọc Tiên - Trần Ngọc Thanh Trúc/CVN

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