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Du haut de ses 70 ans, Châu Van Tinh est à la tête d’une plantation d’arbres fruitiers de 8.000 m2. Il n’y a pas si longtemps encore, il était en proie à de sérieuses difficultés. Comme il utilisait des engrais et des pesticides, ses coûts de production étaient élevés. Il avait en outre du mal à trouver des débouchés... Mais ça… c’était avant… Avant que les autorités locales ne lui proposent, à lui et aux autres fruiticulteurs de la localité, des ateliers de formation à l’agriculture de haute technologie.
"De nos jours, les produits agricoles sont soumis à des contrôles de qualité très stricts, vous savez... On ne peut pas approvisionner les marchés avec des produits ayant une teneur élevée en engrais ou en pesticides... Ces ateliers m’auront en tout cas permis de me mettre à la page, dans ce domaine et dans bien d’autres, explique Châu Van Tinh. Tout comme Châu Van Tinh, Nguyên Van Nhen est fruiticulteur à Truong Thành. Lui aussi a suivi ces fameux ateliers de formation… Ce qu’il en a retenu ? La nécessité de rendre les produits plus compétitifs, aussi bien sur les marchés domestique qu'international. Je vais souvent sur Internet pour étudier de près tout ce qui concerne les prix, les technologies, les débouchés… L’idée, c’est vraiment d’aller à la conquête de nouveaux marchés", dit-il.
Trinh Hoàng Thôi a quant à lui pris le train en marche… Les ateliers de formation, il les a certes suivis, mais il ne s’y est mis que tardivement. Mieux vaut tard que jamais, me direz-vous… Cette expression, Trinh Hoàng Thôi aurait facilement pu la faire sienne. Non content de rattraper son retard, il est devenu l’archétype de l’agriculteur des temps modernes : un agriculteur qui manie aussi bien la bêche que l’ordinateur et qui vit au rythme des saisons comme à celui des fluctuations du marché… "Je pense vraiment qu’un agriculteur moderne, c’est un agriculteur qui connaît les tendances du marché, qui est au fait des derniers développements technologiques, qui pratique une agriculture propre et biologique… Moi, je discute volontiers de tout ça avec les autres agriculteurs : c’est comme ça que les choses avancent", raconte-t-il. À lui seul, le delta du Mékong représente 65% des exportations fruitières du Vietnam. Plusieurs de ses fruits ont d’ailleurs conquis les marchés très exigeants. Sans surprise, c’est la ville de Cân Tho qui reste la plaque tournante de cette production à grande échelle. Aussi organise-t-elle très régulièrement des ateliers de formation à l’intention des fruiticulteurs de la région. Le sens de l’entraide dont font preuve ces derniers fait le reste et en définitive, c’est un commerce… fructueux.
Le delta du Mékong représente 65% des exportations fruitières du Vietnam. Photo : VNA/CVN |
"De nos jours, les produits agricoles sont soumis à des contrôles de qualité très stricts, vous savez... On ne peut pas approvisionner les marchés avec des produits ayant une teneur élevée en engrais ou en pesticides... Ces ateliers m’auront en tout cas permis de me mettre à la page, dans ce domaine et dans bien d’autres, explique Châu Van Tinh. Tout comme Châu Van Tinh, Nguyên Van Nhen est fruiticulteur à Truong Thành. Lui aussi a suivi ces fameux ateliers de formation… Ce qu’il en a retenu ? La nécessité de rendre les produits plus compétitifs, aussi bien sur les marchés domestique qu'international. Je vais souvent sur Internet pour étudier de près tout ce qui concerne les prix, les technologies, les débouchés… L’idée, c’est vraiment d’aller à la conquête de nouveaux marchés", dit-il.
Trinh Hoàng Thôi a quant à lui pris le train en marche… Les ateliers de formation, il les a certes suivis, mais il ne s’y est mis que tardivement. Mieux vaut tard que jamais, me direz-vous… Cette expression, Trinh Hoàng Thôi aurait facilement pu la faire sienne. Non content de rattraper son retard, il est devenu l’archétype de l’agriculteur des temps modernes : un agriculteur qui manie aussi bien la bêche que l’ordinateur et qui vit au rythme des saisons comme à celui des fluctuations du marché… "Je pense vraiment qu’un agriculteur moderne, c’est un agriculteur qui connaît les tendances du marché, qui est au fait des derniers développements technologiques, qui pratique une agriculture propre et biologique… Moi, je discute volontiers de tout ça avec les autres agriculteurs : c’est comme ça que les choses avancent", raconte-t-il. À lui seul, le delta du Mékong représente 65% des exportations fruitières du Vietnam. Plusieurs de ses fruits ont d’ailleurs conquis les marchés très exigeants. Sans surprise, c’est la ville de Cân Tho qui reste la plaque tournante de cette production à grande échelle. Aussi organise-t-elle très régulièrement des ateliers de formation à l’intention des fruiticulteurs de la région. Le sens de l’entraide dont font preuve ces derniers fait le reste et en définitive, c’est un commerce… fructueux.
VOV/VNA