>>Yên Bai : élevage en montagne pour lutter contre la pauvreté
Ces dernières années, l’élevage porcin a atteint une croissance de 1,5%. |
Photo : VNA/CVN |
Pour l’heure, le Vietnam est le 5e producteur de viande de porc dans le top 10 des pays dans le monde avec un rendement de 2,8 millions de tonnes de porc abattu en 2018 derrière la Chine, l’Union européenne, les États-Unis, le Brésil et la Russie.
Ces dernières années, l’élevage porcin a atteint une croissance de 1,5%. Pourtant, l’épidémie de la peste porcine africaine (PPA) l’an dernier a obligé des éleveurs à abattre plus de 5,9 millions de porcs avec une quantité de 341.000 tonnes, soit 9% de la quantité totale du cheptel de porcs dans l’ensemble du pays.
Selon le directeur de l’Institut de politique et de stratégie pour le Département agricole et rural (IPSARD), Trân Công Thang, en ouvrant de nouveaux marchés et en mettant en œuvre les engagements commerciaux notamment l’EVFTA (accord de libre-échange UE - Vietnam) et le CPTPP (Accord global et progressiste de partenariat transpacifique), c’est l’heure de restructurer l’élevage.
Ainsi, l’État doit avoir des politiques prioritaires pour aider les localités et les entreprises à établir des chaînes d’élevage de sécurité, développer l’élevage des volailles, des bétails herbivores pour garantir l’approvisionnement de la viande dans le pays.
Enfin, les entreprises doivent améliorer leur compétitivité et les éleveurs doivent être plus professionnels pour créer des groupes de coopératives afin de maîtriser des informations liées à la demande du marché.
VNA/CVN