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Bruno Le Maire, ministre français de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Vous allez produire de l'énergie dans la région de Dakhla (Sahara occidental), vous allez en avoir besoin dans la grande métropole de Casablanca, il faut construire des réseaux électriques pour transporter cette énergie. Je vous confirme que nous sommes prêts à participer au financement de cette infrastructure", a indiqué Bruno Le Maire durant un forum d'affaires Maroc-France à Rabat.
Lors d'une rencontre avec son homologue marocaine Nadia Fettah, le ministre français a aussi proposé "une coopération dans le domaine nucléaire, avec des réacteurs de petite ou de moyenne taille" au Maroc qui ne dispose pas de telles centrales pour la production d'énergie.
Pour sa part, Mme Fettah a indiqué que le chantier de l'énergie "représente parfaitement la vision que nous avons de ce partenariat renouvelé".
Début avril, le ministre français au Commerce extérieur Franck Riester, en visite à Casablanca, avait déclaré que Proparco, filiale de l'Agence française de développement (AFD) dédiée au secteur privé, pourrait contribuer au financement d'une ligne à haute tension entre Dakhla (au sud du Sahara occidental) et Casablanca.
Le Sahara occidental fait l'objet d'un différend international de longue date depuis plusieurs décennies. Son indépendance a été revendiquée par le Front Polisario, créé au milieu des années 1970, qui, après le retrait des colonisateurs espagnols en 1975, a proclamé la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et a entamé une lutte armée avec le soutien de l'Algérie.
Les hostilités se sont poursuivies dans la zone de conflit jusqu'en 1991, date à laquelle une mission de maintien de la paix des Nations unies a été déployée pour y mettre fin. Malgré un certain nombre d'initiatives de paix de la part de la communauté internationale, le conflit n'est toujours pas terminé en raison de positions diamétralement opposées.
Le Maroc considère le Sahara occidental comme une partie intégrante de son territoire et ne lui accorde qu'une large autonomie à l'intérieur du pays. Depuis juin 2007, le Maroc et le Front Polisario ont organisé quatre séances de négociations, toutes infructueuses.
AFP-TASS/VNA/CVN