Réunion extraordinaire des ministres arabes des Affaires étrangères pour préparer la conférence de paix Genève-2, le 3 novembre au Caire. |
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À l'issue d'une réunion extraordinaire au siège de la Ligue arabe, les ministres appellent "toutes les parties de l'opposition syrienne sous la direction de la Coalition à répondre aux efforts faits en vue de l'organisation de Genève-2 et à former rapidement une délégation pour y assister".
Ils appellent en outre à former "une autorité dotée des pleins pouvoirs, dont la direction des forces armées et des services de sécurité pour une durée limitée et en accord avec toutes les parties, pour conduire la transition".
Le Conseil des ministres souligne par ailleurs "la nécessité pour toutes les parties de s'engager à fournir un environnement adéquat au lancement de Genève-2 en prenant les mesures d'urgence nécessaires dont la garantie de l'accès des humanitaires à toutes les régions syriennes, et en particulier aux zones en état de siège et souffrant de famine".
Ils demandent également la "libération de tous les détenus politiques", incarcérés dans le cadre de la rébellion contre le régime de Damas, un "cessez-le-feu" et le "retour des réfugiés et des déplacés".
Plusieurs fois reportée, l'organisation de Genève-2 - voulue par les Américains et les Russes - se révèle très difficile car l'opposition, divisée sur son éventuelle participation, réclame des garanties selon lesquelles cette conférence aboutira à un départ du président syrien Bachar al-Assad, ce que le régime rejette catégoriquement.
Le conflit en Syrie a fait depuis mars 2011 plus de 120.000 morts, selon une ONG.
Au Caire le 3 novembre, avant son départ pour Ryad, M. Kerry a admis que les États-Unis avaient adopté des "tactiques" différentes de leurs alliés sur la Syrie mais a assuré que leur politique avait le même objectif, un pouvoir de transition sans Bachar al-Assad.
"Nous partageons tous le même objectif(...), à savoir sauver l'État syrien et la mise en place d'un gouvernement de transition (...) qui puisse donner la chance au peuple de Syrie de choisir son avenir", a-t-il ajouté.
AFP/VNA/CVN