La France et la Mauritanie poursuivent la lutte antiterroriste

Les "efforts communs" de la France et de la Mauritanie "vont se poursuivre" dans la lutte contre "les terroristes", a affirmé le 26 juillet à Nouakchott le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner.

"Nos efforts communs vont se poursuivre, le combat risque d'être long mais nous le poursuivrons", a affirmé M. Kouchner à sa sortie d'un entretien avec le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz. "Il y a des pressions et des paroles de dictature des terroristes et ce n'est pas acceptable", a ajouté le ministre français, arrivé peu auparavant dans la capitale mauritanienne.

Des militaires français et mauritaniens ont mené le 22 juillet une opération conjointe contre un camp d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) au Mali, dont la France pensait qu'il abritait un otage français, Michel germaneau, 78 ans, exécuté samedi par Aqmi.

Sept membres d'Aqmi ont été tués lors de cette opération, tandis que 4 ont pu prendre la fuite, selon le gouvernement mauritanien. "C'est une lutte difficile que votre pays a entamée. La Mauritanie peut compter sur le soutien de la France dans son combat contre l'extrémisme", a assuré Bernard Kouchner, ajoutant : "d'ailleurs des accords existent entre nous" et "les accords signés exigent un tel engagement de notre part". "La bande sahélo-saharienne ne sera pas laissée aux bandes terroristes, aux trafiquants d'armes et de drogue", a-t-il affirmé.

Bernard Kouchner a indiqué que son gouvernement n'interdisait pas aux Français de se rendre en Mauritanie "mais il leur faut prendre des précautions".

Avant de quitter Nouakchott pour Bamako où il devait rencontrer hier le président Amadou Toumani Touré, Bernard Kouchner devait se rendre à l'ambassade de France pour y rencontrer des membres de la communauté française de Mauritanie.

Après le Mali, le chef de la diplomatie française se rendra au Niger avant de regagner Paris dans la nuit de mardi à mercredi. Sa tournée avait été annoncée le 26 juillet matin par le président français Nicolas Sarkozy.

Aqmi opère dans une vaste zone désertique aux confins de la Mauritanie, de l'Algérie, du Mali et du Niger.

L'ONU et l'OIF condamnent l'assassinat de l'otage français Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie, a condamné le 26 juillet l'assassinat de l'otage français Michel Germaneau, aux mains Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), se déclarant "choqué et indigné".

"Aucune revendication, aucun motif ne justifie la mort d'un être humain et je condamne fermement le meurtre de cette victime innocente", a déclaré l'ancien président du Sénégal dans un communiqué. "J'ai été choqué et indigné à l'annonce de l'assassinat de Michel Germaneau" a-t-il dit. "Mes pensées vont d'abord à sa famille et à ses proches, à qui je présente, au nom de la Francophonie et en mon nom personnel, mes sincères condoléances", a-t-il ajouté.

Le secrétaire général du monde francophone a réitéré son soutien aux autorités françaises et a appelé les pays francophones à "lutter activement contre toute forme de terrorisme, notamment au Sahel".

De son côté, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a fermement condamné le 26 juillet l'assassinat d'un travailleur humanitaire français, Michel Germaneau. "Cet incident est un puissant rappel du besoin urgent de combattre le terrorisme dans le monde et dans la région du Sahel en particulier", a fait savoir le 26 juillet le porte-parole de Ban Ki-moon lors d'un point de presse à New York.

AFP-XINHUA/VNA/CVN

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