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Le Palais Brongniart, ancien siège de la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Trésor comptait lever entre 8 et 10 milliards d'euros.
Pour ce faire, il a émis 2,217 milliards d'euros de titres à échéance 25 mars 2023, à un taux de -0,58% contre un taux de -0,60% le 20 juin 2019.
Un montant de 3,539 milliards d'euros à échéance 25 mars 2024 a également été levé à un taux de 0,49% comparé à un taux de -0,17% le 21 mars 2019.
Le Trésor a par ailleurs émis 2,742 milliards d'euros à échéance 25 mars 2025, à un taux de -0,39% comparé à un taux de -0,43% lors de la dernière opération comparable, le 17 octobre dernier.
En outre, le Trésor a émis des obligations indexées sur l'inflation française et européenne à long terme.
Il a ainsi levé 543 millions d'euros d'obligations indexées sur l'inflation française à échéance 1er mars 2028 à un taux de -1,00% contre -1,07% lors de la dernière opération comparable le 19 juillet dernier.
Le Trésor a également emprunté 776 millions d'euros d'obligations indexées sur l'inflation européenne à échéance 1er mars 2029, à un taux de -1,03% contre -0,74% le 16 mai 2019.
Il a enfin levé pour 179 millions d'euros d'obligations indexées sur l'inflation européenne à échéance 25 juillet 2047, à un taux de -0,62% contre -0,43% le 20 juin 2019.
À court et moyen termes, voire sur certaines échéances de long terme jusqu'à 15 ans, la France emprunte à des taux négatifs, ce qui signifie que les investisseurs, qui cherchent à tout prix des placements sûrs, sont prêts à perdre de l'argent en lui prêtant. Emprunter sur ces échéances devient rémunérateur pour le Trésor.
AFP/VNA/CVN