>>En pleine guerre commerciale, l'économie chinoise souffre
>>Trump minimise l'impact de la guerre commerciale sur les États-Unis
Le président de la Banque mondiale, David Malpass, le 26 octobre à New Delhi, en Inde. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Afin d'éviter un ralentissement plus fort, il est essentiel de résoudre les relations commerciales bilatérales", a déclaré David Malpass lors d'une conférence de presse commune avec le Premier ministre chinois Li Keqiang et d'autres responsables d'organisations internationales.
M. Malpass, considéré comme un "faucon" de l'administration américaine, a été nommé à son poste au printemps dernier par le président Donald Trump, les États-Unis désignant par tradition le patron de l'organisation qui a son siège à Washington.
Lors de son entretien avec le chef du gouvernement chinois, il a "appelé à de nouvelles réformes et à une libéralisation" économique, a-t-il rapporté.
M. Malpass, qui n'avait pas ménagé ses critiques à l'encontre de la Chine lorsqu'il était un des responsables du Trésor américain, a fait écho à certaines exigences de Washington.
La Chine doit "réduire ses subventions aux entreprises publiques" et "lever les barrières à la concurrence", a-t-il déclaré, alors que Pékin et Washington sont engagés depuis l'an dernier dans une guerre commerciale à coups de hausses mutuelles de droits de douane.
Ces réformes "sont douloureuses à mettre en œuvre mais elle sont vitales pour réduire les inégalités et augmenter le niveau de vie", a-t-il estimé.
Alors que l'administration américaine se plaint régulièrement d'un traitement inéquitable envers les entreprises étrangères en Chine, M. Li a assuré de son côté que le pays accentuerait sa politique d'ouverture.
La nouvelle directrice du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, a rappelé que son institution avait récemment abaissé ses prévisions de croissance pour la Chine et le reste du monde, du fait largement de la guerre commerciale sino-américaine.
"Nous devons être conscients des risques baissiers, particulièrement en ce qui concerne la Chine", où la croissance du PIB devrait tomber sous les 6% l'an prochain, a-t-elle dit.
AFP/VNA/CVN