>>Le gouvernement grec demande l'aide du FMI, un geste de bonne volonté
"La reprise se renforce, soutenue par des prix du pétrole plus bas et la politique de rachats d'actifs de la BCE. Mais les perspectives à moyen terme restent faibles", indique le Fonds dans sa revue annuelle de la situation économique dans la zone euro (Article IV).
Sur la Grèce, le rapport souligne que l'accord sur un nouveau plan d'aide pour Athènes a été en général plutôt "bien accueilli" par les marchés mais que "d'autres épisodes d'incertitude importante et de volatilité provenant de cette situation ne peuvent être écartés".
"Plusieurs facteurs pèseront sur la croissance au cours des cinq prochaines années", a déclaré Mahmood Pradhan, chef de mission pour la zone euro.
"Il s'agit notamment du chômage élevé, surtout chez les jeunes, du lourd endettement des entreprises et de l'accroissement des créances improductives du secteur bancaire", a-t-il souligné. "L'assouplissement quantitatif a déjà amélioré la situation financière et rehaussé les anticipations inflationnistes, mais d'après l'expérience internationale, il y a lieu de penser qu'il lui faudra plus longtemps pour produire ses effets sur l'économie réelle", a-t-il ajouté.
Selon M. Pradhan, "une crise de confiance modérée du fait de la baisse des anticipations de croissance ou de l'aggravation des tensions géopolitiques pourrait plonger la zone dans une stagnation prolongée".
Concernant plus particulièrement la crise grecque, le Fonds indique dans son rapport qu'il est souhaitable de "continuer à renforcer l'architecture de l'Union monétaire et des pare-feu européens".
"Si les conditions financières devaient se tendre significativement, la BCE devrait envisager d'assouplir encore davantage sa politique monétaire par le biais d'une expansion de son programme de rachat d'actifs", indique-t-on également de même source.
Le FMI appelle aussi à un nouvel assainissement des bilans des banques pour leur permettre de relancer le crédit à l'économie en utilisant trois moyens : le renforcement du "contrôle prudentiel", des réformes du régime d'insolvabilité pour accélérer les procédures judiciaires et faciliter les règlements à l'amiable, et la création d'un marché des créances douteuses pour faciliter la restructuration des entreprises.
Le FMI a rappelé qu'il prévoyait 1,5% de croissance dans la zone euro cette année et 1,7% en 2016.
L'Allemagne affiche un taux de croissance légèrement supérieur à 1,5%, l'Espagne connaît un rebond vigoureux, l'Italie sort de trois années de récession, et l'activité s'est affermie en France au début de l'année, souligne le rapport.
"La reprise se renforce, soutenue par des prix du pétrole plus bas et la politique de rachats d'actifs de la BCE. Mais les perspectives à moyen terme restent faibles", indique le Fonds dans sa revue annuelle de la situation économique dans la zone euro (Article IV).
Le logo du Fonds monétaire international (FMI) au siège de l'organisation mondiale, le 5 juillet à Washington. Photo : AFP/VNA/CVN |
Sur la Grèce, le rapport souligne que l'accord sur un nouveau plan d'aide pour Athènes a été en général plutôt "bien accueilli" par les marchés mais que "d'autres épisodes d'incertitude importante et de volatilité provenant de cette situation ne peuvent être écartés".
"Plusieurs facteurs pèseront sur la croissance au cours des cinq prochaines années", a déclaré Mahmood Pradhan, chef de mission pour la zone euro.
"Il s'agit notamment du chômage élevé, surtout chez les jeunes, du lourd endettement des entreprises et de l'accroissement des créances improductives du secteur bancaire", a-t-il souligné. "L'assouplissement quantitatif a déjà amélioré la situation financière et rehaussé les anticipations inflationnistes, mais d'après l'expérience internationale, il y a lieu de penser qu'il lui faudra plus longtemps pour produire ses effets sur l'économie réelle", a-t-il ajouté.
Selon M. Pradhan, "une crise de confiance modérée du fait de la baisse des anticipations de croissance ou de l'aggravation des tensions géopolitiques pourrait plonger la zone dans une stagnation prolongée".
Concernant plus particulièrement la crise grecque, le Fonds indique dans son rapport qu'il est souhaitable de "continuer à renforcer l'architecture de l'Union monétaire et des pare-feu européens".
"Si les conditions financières devaient se tendre significativement, la BCE devrait envisager d'assouplir encore davantage sa politique monétaire par le biais d'une expansion de son programme de rachat d'actifs", indique-t-on également de même source.
Le FMI appelle aussi à un nouvel assainissement des bilans des banques pour leur permettre de relancer le crédit à l'économie en utilisant trois moyens : le renforcement du "contrôle prudentiel", des réformes du régime d'insolvabilité pour accélérer les procédures judiciaires et faciliter les règlements à l'amiable, et la création d'un marché des créances douteuses pour faciliter la restructuration des entreprises.
Le FMI a rappelé qu'il prévoyait 1,5% de croissance dans la zone euro cette année et 1,7% en 2016.
L'Allemagne affiche un taux de croissance légèrement supérieur à 1,5%, l'Espagne connaît un rebond vigoureux, l'Italie sort de trois années de récession, et l'activité s'est affermie en France au début de l'année, souligne le rapport.
AFP/VNA/CVN