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Ban Ki-moon prononce un discours lors de l'ouverture du Comité exécutif du Programme du haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, le 3 octobre |
Au début d'une réunion du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), le SG sortant de l'ONU a indiqué que dix ans auparavant, il y avait moins de la moitié des 65 millions déplacés que l'on compte aujourd'hui au monde.
La situation en Syrie constitue l'une des plus dramatiques et tragiques, a poursuivi M. Ban, précisant qu'environ 13,5 millions de Syriens, dont réfugiés, déplacés, assiégés ou ceux difficile à atteindre, ont besoin désespéramment de l'assistance.
"Parmi des millions de réfugiés figurent également ceux du Yémen, de l'Afghanistan, du Burundi, de la République centrafricaine, du Soudan du Sud, etc.", a-t-il ajouté.
Il a exhorté les États à s'unir pour émettre une forte réponse globale à la crise des réfugiés, due à "une crise de solidarité".
Il a évoqué la Déclaration de New York, adoptée mi-septembre en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, affirmant que cette déclaration "peut faire une vraie différence dans la vie des réfugiés", à condition que les dirigeants la mettent en œuvre sur le terrain.
Xinhua/VNA/CVN