"Si le Sud et le Nord réduisent leurs armes et leurs troupes, ils pourront économiser d'énormes sommes d'argent et cela pourra les aider à développer leurs économies. Il est maintenant temps pour la Corée du Sud et la République populaire démocratique de Corée (RPDC) de se réunir et de discuter de ces questions", a indiqué le président Lee dans un discours prononcé à l'occasion de l'anniversaire de la libération du pays de l'occupation japonaise (1910-1945). "Je lance un appel sincère au gouvernement de la RPDC. Les armes nucléaires ne garantissent pas la sécurité de la RPDC et ne font que compliquer son avenir", a ajouté le président dans son message envoyé à la RPDC. Le président Lee a affirmé que son pays œuvrera pour améliorer la situation économique de Pyongyang si ce dernier décide d'abandonner les armes nucléaires.
Selon un collaborateur de M. Lee, c'est la première fois qu'un président sud-coréen appelle à une réduction des armes conventionnelles. "Notre gouvernement est prêt à entamer le dialogue et la coopération avec le Nord, sur toutes les questions, à tout moment et à tous les niveaux", a ajouté le président Lee.
Les 2 Corée restent techniquement en guerre, car la guerre coréenne (1950-1953) a pris fin suite à un armistice et non pas avec un traité de paix.
"J'annonce clairement que notre gouvernement est prêt à discuter et à travailler à tout moment et à tous les niveaux avec la RPDC sur tous les problèmes entre les 2 Corée", a-t-il précisé.
Pyongyang a fait montre de bonne volonté en libérant début août, lors d'une visite de l'ex-président américain Bill Clinton, 2 journalistes américaines condamnées en juin à 12 ans de travaux forcés pour avoir franchi la frontière sans autorisation.
La RPDC a également libéré le 13 août un employé sud-coréen de Hyundai détenu depuis mars, mesure interprétée comme un geste de conciliation envers la Corée du Sud.
XINHUA-AFP/VNA/CVN