"Il n'y a pas d'équivalent à la légitimité que l'ONU peut apporter ni à sa capacité à mobiliser les coalitions les plus larges", a souligné le 13 août Mme Rice, rappelant les nouvelles priorités de la diplomatie américaine depuis la prise de fonction du président Barack Obama, parmi lesquelles un engagement à établir des relations constructives avec le plus grand nombre possible de pays.
L'ONU "est essentielle dans notre effort pour relancer des actions concertées afin de faire en sorte que les Américains soient plus en sécurité et comme moyen de promouvoir les principes américains et les droits universels", a insisté Mme Rice qui s'exprimait à l'Université de New York. "Par le passé, certains ont considéré la pauvreté, la faim et le désespoir affectant des pays lointains comme étant le problème des autres, et ont préféré se concentrer sur des questions censées être plus 'sérieuses' comme la guerre et la puissance", a-t-elle souligné.
Or, aujourd'hui "plus que jamais, les intérêts de l'Amérique sont en conformité avec ses valeurs. Ce qui est bon pour les autres est souvent bon pour nous". Le rôle des États-Unis est primordial pour s'attaquer aux défis mondiaux que sont la prolifération nucléaire, la crise financière, les atrocités de masse, le changement climatique et le trafic de drogue, mais "il est rarement suffisant", a-t-elle souligné.
Les autres pays "seront plus enclins à supporter une part accrue du fardeau si les États-Unis montrent l'exemple, reconnaissent leurs erreurs, corrigent le tir quand c'est nécessaire, élaborent des stratégies dans le cadre de partenariats et traitent les autres avec respect", a-t-elle dit.
AFP/VNA/CVN