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Wang Wang le panda dans le zoo d'Adelaide le 16 juin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le zoo d'Adélaïde, dans le Sud de l'Australie, accueille depuis 2009 deux pandas géants envoyés par Pékin, Wang Wang et Fu Ni, une pratique aussi connue sous le nom de "diplomatie du panda".
Pour la Chine, la diplomatie du panda est une forme de "puissance douce" ou "soft power", une stratégie d'influence dans les relations internationales.
Pékin passe ainsi des accords de prêts de ses pandas avec des zoos étrangers qui, en cas de naissance, doivent généralement renvoyer les petits ursidés quelques années plus tard pour qu'ils rejoignent le programme d'élevage du pays.
Alors que l'accord de prêt avec Canberra arrivait à échéance cette année, les deux pandas géants confiés au zoo d'Adélaïde n'avaient toujours pas donné naissance à de petits ursidés.
La naissance de pandas est un événement rare : ces plantigrades herbivores ont la faculté, rarissime dans le règne animal, d'arrêter le développement du fœtus s'ils estiment que la période est peu favorable pour mettre bas. C'est la période dite de "diapause".
"Wang Wang et Fu Ni ont été absents de chez eux pendant 15 ans. Je suppose que leur maison leur a beaucoup manqué et ils rentreront donc en Chine avant la fin de l'année", a déclaré le Premier ministre chinois Li Qiang au zoo d'Adélaïde, première étape de son déplacement en Australie où le haut responsable chinois a atterri samedi 15 juin.
"Mais ce que je peux vous dire, c'est que nous fournirons dès que possible un nouveau couple de pandas tout aussi beaux, charmants et adorables", a assuré M. Li, ajoutant que Pékin va soumettre à Canberra une liste de candidats.
Selon l'organisation WWF, qui agit dans le domaine de la protection de l'environnement, il resterait quelque 1.860 pandas géants, principalement dans les forêts de bambou des régions montagneuses de Chine.
Grâce aux programmes de conservation, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a retiré fin 2016 le panda de la catégorie des espèces "en danger". Il reste néanmoins inscrit dans celle des espèces vulnérables dans sa liste rouge des espèces menacées.
AFP/VNA/CVN