>>La Banque d’État ne modifie plus le taux de change
>>Les banques préfèrent mobiliser l’épargne
Le Premier ministre chinois Li Keqiang lors du Sommet franco-chinois à Toulouse le 2 juillet. |
"L'économie chinoise évolue dans une fourchette adéquate et la Chine reste en tête de la croissance mondiale", a ainsi dit M. Li le 28 août au cours d'une réunion du gouvernement consacrée aux conséquences sur la Chine de la conjoncture économique et financière internationale.
"Dans le contexte de situations complexes et changeantes à l'étranger et de problèmes profondément enracinés chez nous, nous avons progressé tout en assurant la stabilité par des efforts soutenus en faveur de réformes structurelles et des mesures de macro-régulations ciblées", a ajouté le chef du gouvernement.
"Celles-ci ont, entre autres, inclus des coupes dans les ratios de réserves requis (dans les banques, ndlr), les taux d'intérêt, les impôts et des mesures destinées à stabiliser le marché, qui se révèlent déjà payantes", a encore dit M. Li.
"Maintenant que les moteurs traditionnels de la croissance ne sont plus si forts, il est important de prendre de nouvelles mesures pour soutenir les réformes et s'ouvrir. Il est nécessaire de fournir plus de biens et de services publics et d'encourager l'entreprenariat et l'innovation de masse pour stimuler la croissance", a relevé le Premier ministre.
La Chine a enregistré l'an dernier une croissance de 7,4%, le taux plus bas en près d'un quart de siècle, et Pékin s'est fixé pour 2015 un objectif de 7%.
Désireuse de calmer l'affolement général et d'afficher sa détermination à relancer l'activité économique, la Banque centrale chinoise (PBOC) a rendu publique mardi 25 août une nouvelle baisse de ses taux d'intérêt, la cinquième depuis novembre 2014.