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"Demain situation d'urgence environnementale", a annoncé sur son compte Twitter le gouverneur de Santiago, Claudio Orrego, après trois jours consécutifs de "pré-alerte environnementale" en raison de niveaux critiques de pollution.
Santiago disparaît dans le brouillard, le 21 juin, en raison d'un pic de pollution. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'état d'alerte environnementale est la mesure d'alerte la plus élevée prévue par la législation chilienne lorsque les niveaux de pollution dépassent le niveau 500 de particules fines dites PM 2,5 (dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres).
La mesure, la première de ce genre prise depuis 1999, paralysera 40% du parc automobile de Santiago et plus de 3.000 entreprises et autres sources de contamination de la capitale chilienne, qui compte 6,7 millions d'habitants.
La suspension des cours d'éducation physique dans tous les collèges de Santiago et l'aménagement de voies exclusives de circulation pour les transports en commun figurent parmi les mesures prises par les autorités.
La situation géographique de la capitale chilienne, encaissée entre plusieurs collines, perturbe le renouvellement de son air, phénomène auquel se sont ajoutées ces derniers jours une raréfaction des pluies et de fortes températures pour la saison.
Ces hauts niveaux de pollution surviennent alors que se déroule la Copa America, dont Santiago est la principale ville d'accueil.
Le 21 juin, alors que les indices de pollution étaient critiques, s'est déroulée à Santiago une rencontre capitale entre le Brésil et le Venezuela (2-1).
Les 22 et 23 juin, aucune rencontre n'est prévue, bien que la majeure partie des sélections participant à la compétition soient concentrées dans la capitale chilienne.
La Confédération sud-américaine de football (Conmebol) stipule cependant qu'aucune rencontre de la compétition ne peut être suspendue au motif de la pollution.
AFP/VNA/CVN