La Bourse de Paris termine sans changement

La Bourse de Paris a terminé sans grand changement mardi 1er juillet (-0,04%), digérant des indicateurs économiques jugés mitigés aux États-Unis, dans un marché toujours dans l'attente d'être fixé sur les négociations commerciales avec les Américains.

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Le secteur du luxe reprend de la hauteur le 1er juillet à la Bourse de Paris, bénéficiant de révision à la hausse de recommandations d'analyste sur le géant LVMH. 
Photo : AFP/VNA/CVN

L'indice parisien CAC 40 a perdu 3,32 points, à 7.662,59 points. La veille, l'indice vedette avait perdu 0,33%.

"Cela a été une séance un peu sans saveur, dans l'expectative tant on attend le résultat des négociations commerciales" avec les États-Unis, commente Philippe Cohen, gérant de portefeuille chez Kiplink.

Les investisseurs scrutent avec attention les discussions que mène actuellement Washington avec de nombreux pays, afin d'éviter la mise en place des droits de douane massifs promis par Donald Trump, mais qu'il a pour le moment suspendus jusqu'au 9 juillet.

En Europe, aucun compromis n'a encore été trouvé.

À l'agenda de la séance mardi 1er juillet, les investisseurs se sont tournés vers la publication de l'indice ISM, qui mesure l'activité dans les services aux États-Unis, ressorti conforme aux prévisions du marché.

Ces données pointent du doigt "un affaiblissement de la dynamique de croissance aux États-Unis", commente Florian Ielpo, responsable de la recherche macroéconomique pour Lombard Odier IM.

Par ailleurs, l'une des composantes de l'indice ISM, celle des prix payés, a "poursuivi sa trajectoire ascendante", ce qui pousse les investisseurs à se demander si cette tendance reflète "des pressions inflationnistes croissantes" ou s'il s'agit d'une "preuve que les marges des entreprises américaines sont comprimées par les droits de douane et la hausse des coûts des intrants", explique Florian Ielpo.

Après la publication, le marché "s'est davantage concentré sur les préoccupations inflationnistes que sur les implications en matière de croissance", ce qui a exercé "une pression sur les actions", a-t-il poursuivi.

Autre publication, celle du rapport JOLTS du ministère américain du Travail, qui a en revanche surpris, en raison d'une hausse inattendue des offres d'emplois.

Le marché de l'emploi étant une préoccupation de la banque centrale américaine (Fed), sa faiblesse pourrait motiver des baisses de taux et à l'inverse, sa résilience pousse l'institution monétaire à maintenir ses taux directeurs au niveau élevé auquel ils sont depuis plusieurs mois.

LVMH et Kering en tête

Le secteur du luxe reprenait de la hauteur mardi 1er juillet, bénéficiant de révision à la hausse de recommandations d'analyste sur le géant du secteur LVMH, qui a bondi de 5,50% à 469,05 euros à la clôture. Kering a pris 5,94% à 195,52 euros et L'Oréal a avancé de 2,69% à 372,85 euros.

Hermès, première capitalisation boursière du CAC 40, a gagné 0,65% à 2.314,00 euros.

AFP/VNA/CVN

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