La Bourse de Paris termine en baisse de 0,69% à 6.895,31 points

La Bourse de Paris a terminé en baisse de 0,69% mardi 14 décembre, à l'issue d'une séance marquée par une certaine nervosité des investisseurs avant un enchaînement de décisions de banques centrales, en commençant par la Fed américaine, et tandis que les incertitudes sanitaires accentuent la volatilité.

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La Bourse de Paris termine en baisse de 0,69% à 6.895,31 points.
Photo : AFP/VNA/CVN

L'indice vedette CAC 40 a reculé de 47,60 points à 6.895,31 points, restant sur une tendance négative après avoir déjà cédé 0,70% la veille.
La place parisienne avait commencé la journée en rebond après son recul de lundi, avant de réduire progressivement ses gains puis d'accuser plus franchement le coup après la publication en début d'après-midi d'un indicateur d'inflation record aux
États-Unis, alors même que la Réserve fédérale américaine vient de commencer une réunion de deux jours.
L'augmentation des prix à la production aux
États-Unis plus forte qu'attendu en novembre (+0.8%, et +9,6% sur un an, le rythme le plus élevé depuis 2010) a refroidi les marchés.
"Cela met un peu de pression" alors que la Réserve fédérale américaine vient d'entamer une réunion de deux jours, a noté Vincent Manuel, directeur des investissements chez Indosuez Wealth Management. "Tous les opérateurs sont très réceptifs" aux indicateurs d'inflation, même si la Fed s'est déjà forgé une opinion, souligne-t-il.
Les investisseurs s'attendent ainsi à ce que la Réserve fédérale américaine accélère mercredi 15 décembre la fin de son programme de rachats d'actifs sur les marchés et fasse le premier pas vers une des hausses de ses taux directeurs l'année prochaine.
Au total, une vingtaine de banques centrales se réunissent cette semaine, dont la Banque centrale européenne et la Banque d'Angleterre jeudi 16 décembre, entrainant "nervosité et attentisme", selon Vincent Manuel.
L'analyste met aussi en avant un retour de la volatilité, sur fonds de nouvelles mesures de restriction qui se mettent en place pour tenter d'endiguer la diffusion du variant Omicron.
"Les investisseurs craignent que 2022 soit un peu plus d'inflation et un peu moins de croissance, ce qui peut créer une situation de dilemme pour les banques centrales", a expliqué M. Manuel : elles se retrouvent tiraillées entre la nécessité d'endiguer l'inflation et la volonté de ne pas briser la reprise économique encore fragile.

AFP/VNA/CVN

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