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Des avions de Ryanair à l'aéroport de Londres Stansted. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Se disant "profondément préoccupés par l'approche désordonnée et disproportionnée" de Londres sur les restrictions de voyage, les patrons de British Airways, Easyjet ou encore Ryanair demandent "un ensemble de mesures de soutien économique" pour aider le secteur "à traverser cette crise". Les nouvelles restrictions "ont perturbé les plans de Noël et gravement miné le moral des clients juste avant la saison cruciale des réservations de Noël et du Nouvel An", s'alarment les entreprises de transport, qui demandent à rencontrer de toute urgence le Premier ministre Boris Johnson.
Selon de nouvelles règles entrées en vigueur la semaine dernière, les voyageurs arrivant dans le pays, y compris vaccinés, doivent faire un test de dépistage du COVID-19 avant leur départ pour le Royaume-Uni et s'isoler à l'arrivée jusqu'au résultat d'un test PCR. Et Londres a placé sur liste rouge plusieurs pays, ce qui signifie un isolement dans des hôtels spécifiques pour les voyageurs arrivant depuis ces destinations.
Les compagnies aériennes, qui s'exprimaient lundi 13 décembre dans une lettre ouverte au Premier ministre, demandent aussi le retrait de "tous les tests d'urgence pour les passagers entièrement vaccinés". Les compagnies affirment que cela permettra d'aider "les consommateurs et d'éviter des dommages permanents pour un secteur qui (...) soutient plus de 500.000 emplois directs dans tout le pays".
Outre British Airways, Easyjet et Ryanair, la lettre est signée par les patrons de Virgin Atlantic, Loganair, Jet2.com, la branche locale du numéro un mondial du tourisme TUI, et l'association sectorielle Airlines UK. L'annonce de nouvelles restrictions face à la progression rapide du variant Omicron a réveillé les craintes de nombreux secteurs d'activité au Royaume-Uni mais concerne plus spécifiquement le tourisme, particulièrement frappé par la pandémie avec des mois de confinement puis de restrictions aux déplacements internationaux.
Le secteur britannique du voyage dans son ensemble, par la voix de l'association sectorielle ABTA, avait ainsi appelé le gouvernement à l'aide mardi 14 décembre, affirmant que le nouveau variant de coronavirus serait "dévastateur" pour le secteur.
AFP/VNA/CVN