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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice CAC 40 a progressé de 46,99 points à 4.871,87 points. Il avait rebondi de 2,01% la semaine passée. La santé du président américain Donald Trump, testé positif au COVID-19 vendredi 2 octobre, avait animé la fin de la semaine précédente ainsi que le weekend, avec son admission à l'hôpital militaire de Walter Reed. Il pourrait en sortir lundi 5 octobre, selon ses médecins.
La séquence, "assez négative" pour lui, est emblématique de "la gestion de la crise" du COVID-19 en pleine campagne électorale, a estimé Alexandre Neuvy, gérant d'Amplegest. Les marchés "ont l'espoir que l'élection ne se termine pas sur un score ultra serré" avec une victoire du démocrate Joe Biden, a ajouté M. Neuvy, mais surtout sur un résultat "sans contestation possible" malgré le délai pour comptabiliser les nombreux votes par correspondance qui pourraient prolonger le suspense bien après le 3 novembre.
Par ailleurs, les courtiers sont toujours suspendus à un accord sur un plan de relance par le Congrès américain, comme depuis plusieurs mois. Souvent, "il faut attendre la dernière minute du dernier jour pour qu'il y ait un accord", souligne M. Neuvy. À l'inverse, les investisseurs n'ont pas été surpris par la contraction de l'activité du secteur privé en France en septembre, plombée par les services selon les données du cabinet IHS Markit. L'indicateur était attendu par les marchés et conforme à l'estimation préliminaire publiée fin septembre.
Si le virus et les incertitudes continuent d'entourer les actions, la hausse des contaminations et les mesures de restriction "sont intégrées par les marchés" qui n'ont que peu réagi aux nouvelles mesures mises en place autour de Paris, comme la fermeture des bars, estime le spécialiste. Le secteur bancaire, qui a particulièrement souffert cette année, s'est hissé dans les plus fortes progressions après l'annonce d'un projet de fusion entre deux banques espagnoles : Société Générale a gagné 3,17% à 11,39 euros euros, BNP 3,16% à 31,46 euros et Crédit Agricole 1,82% à 7,38 euros.
Le groupe Suez, qui a prévenu qu'il mettrait "en œuvre tous les moyens à sa disposition pour éviter une prise de contrôle" de Veolia, a perdu 4,17% à 15,40 euros. Veolia a cédé 0,97% à 18,45 euros, tandis qu'Engie, grand actionnaire de Suez, a progressé faiblement de 0,44% à 11,51 euros.
AFP/VNA/CVN