>>La Bourse de Paris au seuil des 6.000 points (+1,11%)
>>La Bourse de Paris finit en baisse, lestée par Wall Street et les taux
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice parisien a pris 43,21 points à 6.033,76 points, se maintenant au-dessus du seuil des 6.000 points qu'il avait franchi à l'ouverture pour la première fois depuis le 21 février 2020. La veille, le CAC 40 avait progressé de 1,11%.
La Banque centrale européenne a décidé jeudi 11 mars d'accélérer le rythme de ses rachats de dette afin de calmer la nervosité des marchés face à une récente hausse des taux obligataires, tout en balayant les craintes d'un dérapage de l'inflation.
"Le marché a été favorablement surpris par l'annonce de Christine Lagarde d'augmenter significativement le rythme des rachats d’actifs dans le cadre de son programme PEPP (Pandemic Emergency Purchase Programme)", souligne Louis Boisset, économiste zone euro à BNP Paribas.
Ces rachats permettent notamment aux États d'emprunter à bas coûts pour stimuler l'investissement et l'emploi fragilisés par la pandémie de COVID-19.
"Le message rassurant de la BCE, qui sera là pour soutenir l'économie, permet au marché de se stabiliser autour des 6.000 points", observe Andrea Tunéi, un analyste de Saxo Banque, interrogé par l'AFP.
Les taux d'emprunts à 10 ans ont significativement reculé sur le marché de la dette souveraine en zone euro, surtout pour les pays du sud de l'Europe, après la communication de la BCE.
Les chiffres de l'inflation ressortis sous les attentes aux États-Unis mercredi 10 mars avaient déjà amorcé un tassement des rendements obligataires.
Côté valeurs, les cycliques ont contribué au mouvement haussier et le secteur technologique a profité de la baisse des taux obligataires comme de l'élan du Nasdaq.
Le titre EDF a flambé de 10,92 % à 10,97 euros alors que les négociations avec la Commission européenne au sujet du projet Hercule de restructuration du groupe sont entrées dans leur dernière phase.
Le groupe Eurazeo a bondi de 8,35% à 66,15 euros, porté par une nette progression de ses actifs sous gestion et par un actif net réévalué à son plus haut historique, même si la société d'investissement a terminé dans le rouge en 2020.
Le géant français de l'affichage publicitaire JCDecaux a perdu 4,76% à 20 euros après avoir vécu en 2020 "l'année la plus difficile de son histoire" avec sa première perte nette, à hauteur de 605 millions d'euros.
Le producteur d'énergies renouvelables a chuté de 6,22% à 44,50 euros, plombé par un résultat net pratiquement divisé par dix, à 3,9 millions d'euros en 2020.
AFP/VNA/CVN