La Bourse de Paris au seuil des 6.000 points (+1,11%)

La Bourse de Paris s'est encore rapprochée mercredi 10 mars du seuil des 6.000 points, à la faveur de l'optimisme quant à une reprise économique imminente et de chiffres de l'inflation américaine qui ont apaisé les craintes sur le marché obligataire.

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Le siège d'Euronext.
Photo : AFP/VNA/CVN

L'indice CAC 40 a avancé de 65,58 points (+1,11%), sa troisième séance consécutive dans le vert, pour finir à 5.990,55 points, au plus haut depuis le 21 février 2020.

"La tendance actuelle est vraiment que quand il y a des bonnes nouvelles, le marché monte, et quand elles sont mauvaises, il ne baisse pas", résume après de l'AFP Daniel Larrouturou, gérant actions chez Dôm Finance.

La bonne nouvelle du jour, en l'occurrence, est venue de l'inflation américaine: à 0,4% en février sur un mois, elle était conforme aux attentes, permettant une accalmie sur le marché des emprunts d'État.

Cela reste la plus forte hausse depuis août, tirée par l'augmentation des prix de l'essence, mais le marché s'était préparé à de tels chiffres. Sur un an, l'inflation s'établit à 1,7%.

Alors que le Congrès américain devrait adopter mercredi 10 mars le plan de relance colossal voulu par Joe Biden pour sortir de la crise provoquée par la pandémie de COVID-19, certains économistes mettent en garde contre le risque d'une accélération de l'inflation.

Cette crainte, surtout aux États-Unis, s'est matérialisée ces dernières semaines par de fortes tensions sur les rendements obligataires souverains. Depuis mardi 9 mars, ils se stabilisent toutefois des deux côtés de l'Atlantique.

La Banque centrale européenne (BCE), dont une réunion de politique monétaire est prévue ce jeudi 11 mars , devrait "maintenir un ton très accommodant et éventuellement parler des risques d'inflation pour dire que cette dernière est sous contrôle et que si même elle remontait, la BCE serait vigilante", analyse M. Larrouturou.

Côté indicateurs, la hausse des prix à la production en Chine s'est inscrite en février à son niveau le plus élevé depuis novembre 2018, nouveau signe de reprise post-Covid dans l'industrie.

En France, les nouvelles ont aussi été rassurantes avec le rebond de 3,3% de la production industrielle sur un mois en janvier, après le recul de novembre et décembre dû au deuxième confinement.

"Toutes les valeurs dites de croissance, qui avaient été un peu délaissées les jours précédents, montent fortement à la faveur de l'accalmie sur les taux", à l'instar des titres du luxe, souligne M. Larrouturou.

Kering a gagné 2,63% à 577,40 euros, LVMH 2,27% à 553,00 euros et Hermès 1,76% à 925,20 euros.

Alstom a perdu 0,49% à 42,86 euros. Bouygues (+0,89% à 35,08 euros) a annoncé la cession de la moitié de sa participation dans le constructeur ferroviaire pour plus de 500 millions d'euros, pour ne garder que 3,12% du capital.

Le titre Maisons du Monde a fini en queue du SBF 120 (-5,75% à 17,53 euros), sanctionné par une perte nette de 16,1 millions d'euros en 2020.


AFP/VNA/CVN

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