>>Feu vert au mariage de Peugeot et Fiat dans un marché en pleine révolution
Un Peugeot E-208 présenté au salon automobile de Genève, le 5 mars 2019. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La maison-mère de Peugeot vient de s'unir dans le groupe Stellantis avec le groupe Fiat-Chrysler (FCA), très bien implanté aux États-Unis avec Jeep, Dodge, Chrysler, Ram, mais aussi Alfa Romeo et Maserati.
Peugeot avait pourtant été choisie par PSA pour revenir sur le deuxième marché automobile mondial, selon un plan stratégique préparé en 2016.
Trente ans après son départ précipité par des ventes catastrophiques, la marque gardait une certaine aura auprès des fans de bolides, après ses trois victoires sur le mythique circuit d'Indianapolis.
Début janvier 2021, l'ex-patron de PSA et nouveau directeur général de Stellantis Carlos Tavares n'excluait pas le retour d'une marque comme Peugeot aux États-Unis, mais annonçait déjà préférer dans un premier temps "creuser le sillon" des marques qui s'y vendent bien.
Mais "le contexte est différent avec Stellantis", a indiqué mardi un porte-parole de Stellantis. "L'empreinte internationale du groupe est désormais différente. Le groupe compte des marques déjà installées aux États-Unis qu'il faut dynamiser", comme Chrysler, ou comme Alfa Romeo, "qui a du potentiel".
Larry Dominique, chargé de la stratégie américaine de Peugeot, vient d'être nommé responsable d'Alfa Romeo pour l'Amérique du Nord. Cette décision n'est pas définitive "mais les priorités ont changé", a précisé le porte-parole.
AFP/VNA/CVN