>>La Bourse de Paris se fige après les Banques centrales
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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À 09h20, l'indice CAC 40 chutait de 130,77 points à 6.795,86 points. Vendredi 17 décembre, la cote parisienne avait reculé de 1,12%. L'environnement de marché "reste fragile, mêlé d'inquiétudes concernant la montée de l'inflation que les banques centrales cherchent à contenir et un virus qui menace de submerger les systèmes de santé mondiaux", écrit Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
Dans ce contexte, les investisseurs restent nerveux après que la Réserve fédérale américaine a décidé de réduire plus rapidement les mesures qui ont soutenu la première économie mondiale tout au long de la crise sanitaire. Ce changement de politique devrait entraîner trois hausses des taux d'intérêt en 2022.
Les indices boursiers avaient dans un premier temps bien réagi à l'annonce de la Fed qui lève des incertitudes sur le plan monétaire, mais désormais ils s'inquiètent de la fin de l'ère de l'argent bon marché et des conséquences de la hausse des taux sur les secteurs les plus valorisés. En outre, "Omicron reste une préoccupation et les cas de contaminations flambent", observe Robert Schein chez Blanke Schein Wealth Management.
Aux Pays-Bas, tous les magasins non essentiels, restaurants, bars, cinémas, musées et théâtres ont fermé leurs portes dimanche jusqu'au 14 janvier. En Allemagne, le groupe d'experts conseillant le gouvernement a tiré la sonnette d'alarme dimanche face à la progression du variant Omicron et plaidé pour des réductions supplémentaires des contacts au sein de la population "dans les plus brefs délais".
En France, la ministre déléguée chargée de l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé avoir été testée dimanche positive au virus COVID-19. Par ailleurs, les investisseurs voient d'un mauvais œil le fait que le sénateur démocrate américain Joe Manchin ait annoncé qu'il rejetterait le programme de réformes sociales et écologiques qui ambitionne de transformer l'Amérique, le jugeant trop dispendieux en période d'inflation.
AFP/VNA/CVN