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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice CAC 40 a perdu 11,20 points à 4.832,07 points au lendemain d'un bond de 2,40%. "On ne pouvait pas continuer sur le même rythme aujourd'hui en l'absence de catalyseur et avec des marchés américains en demi-teinte", souligne Philippe Cohen, gérant à Kiplink. À la mi-séance à Wall Street, l'indice Dow Jones perdait 0,75%, le Nasdaq 0,19% et le S&P 500 0,51%.
En l'absence de réelles raisons d'espoir ou d'angoisse mardi, les acteurs de la Bourse ont focalisé leur attention vers l'Ouest et le premier face à face très attendu entre le président américain Donald Trump et son opposant démocrate à la présidentielle Joe Biden dans quelques heures. "On connaît le profil de Trump, les investisseurs attendent de voir si Biden va s'affirmer", analyse Philippe Cohen.
L'attention se porte également sur la progression des discussions au Congrès au sujet d'un nouveau plan de relance de l'économie. Les démocrates ont réduit de 1.000 milliards d’USD leurs ambitions pour un plan d'aide et fait une proposition de 2.200 milliards, dans l'espoir de convaincre les républicains après des mois de surplace. Du côté des valeurs à Paris mardi 29 septembre, le fabricant de revêtements de sols Tarkett s'est envolé 27,93% à 11,61 euros au lendemain de la réévaluation de ses prévisions de rentabilité pour l'année.
Le géant du luxe LVMH a avancé de 1,00% à 409,95 euros, après le début de la contre-attaque judiciaire face à Tiffany où il justifie sa décision de ne pas racheter le joaillier. Après leur envolée lundi 28 septembre, les valeurs "cycliques", qui profitent traditionnellement de la conjoncture économique, ont fait les frais de l'attentisme des investisseurs : Renault a lâché 3,72% à 22,24 euros, Société Générale 3,70% à 11,03 euros, et Accor 3,48% à 23,56 euros, parmi les lanternes rouges du CAC 40.
AFP/VNA/CVN