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Le vice-président de la Commission européenne, Maros Sefcovic, le 22 septembre à Bruxelles. |
"La position du Royaume-Uni est très éloignée de ce que l'UE peut accepter", a déclaré le vice-président de la Commission européenne Maros Sefcovic, à l'issue d'une réunion avec le ministre d'État britannique Michael Gove dans la capitale belge.
"Nous avons tous deux été clairs sur le fait que nous étions encore à une certaine distance l'un de l'autre. Mais nous avons également tous deux été clairs sur le fait que nous voulions combler ce fossé", lui a répondu M. Gove, via la télévision britannique.
Au cœur de leurs échanges, le très controversé projet de loi en cours d'examen au Parlement britannique, qui remet en cause certains engagements pris par le Royaume-Uni dans l'accord encadrant son départ de l'UE le 31 janvier dernier.
Le texte revient sur certaines dispositions pour la province britannique d'Irlande du Nord, prévues afin d'éviter le retour d'une frontière avec la République d'Irlande, un garde-fou jugé essentiel au maintien de la paix sur l'île.
Furieux de ce revirement, qui enfreindrait de l'aveu même du gouvernement britannique le droit international, les Européens avaient donné à Londres jusqu'à la fin du mois -c'est-à-dire mercredi 30 septembre- pour retirer leur projet, sous peine d'un recours en justice.
M. Sefcovic n'a pas hésité à réitérer cette menace lundi 28 septembre, maintenant que le texte britannique "s'il était adopté sous sa forme actuelle, constituerait une violation extrêmement grave" de ce protocole.
Dans ce contexte tendu, les discussions sur la future relation commerciale entre le Royaume-Uni et le continent reprennent mardi 29 septembre à Bruxelles, pour ce qui constitue le neuvième cycle de discussion depuis mars et le dernier pour l'instant inscrit à l'agenda.
AFP/VNA/CVN