>>La Bourse de Paris recule de 0,42% face à la résurgence de la pandémie
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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À 09h35, l'indice vedette CAC 40 prenait 31,07 points à 6.796,59 points. Vendredi la cote parisienne avait perdu 0,44%, au terme d'une semaine où elle avait fait le yo-yo.
"La séance du jour s'annonce assez creuse", selon Tangi Le Liboux, stratégiste chez Aurel BGC, qui souligne que "les investisseurs vont continuer de s'interroger, peut-être moins sur le variant Omicron que sur l'accélération de la normalisation monétaire que la Fed semble vouloir enclencher".
Les premiers "signaux" concernant la gravité des cas liés au variant Omicron sont "un peu encourageants", a déclaré dimanche le Dr Anthony Fauci, le conseiller de la Maison Blanche sur la crise sanitaire.
"Bien qu'il soit encore tôt, les informations continuent de soutenir l'idée que si Omicron est plus transmissible, il ne semble pas être plus mortel, aucun décès n'ayant été signalé à cause du virus", avance Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
À ce stade, 38 pays ont rapporté des cas de contamination au variant Omicron.
La situation inquiète néanmoins, jusqu'au Fonds monétaire international (FMI) qui envisage de réviser en baisse ses prévisions de croissance mondiale en raison du nouveau variant Omicron qui se répand dans le monde.
L'autre principale préoccupation des investisseurs concernent la banque centrale américaine, qui prépare les esprits pour un durcissement monétaire plus fort qu'anticipé afin de maîtriser l'inflation galopante.
Les chiffres sur l'inflation aux États-Unis pour le mois de novembre seront dans ce contexte particulièrement scrutées ce vendredi 3 décembre.
"Ceux-ci sont une nouvelle fois attendus en hausse et au plus haut depuis 1982", ce qui "pourrait confirmer une accélération de la normalisation de la politique monétaire de la Fed, dont la décision est attendue la semaine prochaine", explique Vincent Boy, analyste chez IG France.
Contrats pour les industriels français
La visite du président français Emmanuel Macron en Arabie saoudite a donné lieu à plusieurs signatures de contrats.
Le motoriste aéronautique Safran, via sa coentreprise CFM International détenue avec l'américain GE, a signé un contrat de 8,5 milliards de dollars -au prix catalogue- avec la compagnie aérienne Saudi Arabian. Son action prenait 1,70% à 100,34 euros.
Airbus (+1,13% à 99,57 euros) a vendu 26 hélicoptères à la société saoudienne The Helicopter Company ainsi que 12 hélicoptères militaires Caracal aux Émirats.
Veolia grappillait de son côté 0,38% à 28,98 euros. Le numéro un mondial de l'eau et des déchets a obtenu le contrat de gestion des services d'eau potable et d'assainissement de Riyad et de 22 municipalités périphériques. Le groupe devient de plus "le partenaire exclusif" de Saudi Aramco pour le traitement de ses déchets industriels et banals.
Thales (+2,54% à 75,12 euros) et Dassault Aviation (+3,96% à 93,15 euros) continuaient à profiter d'un contrat record concernant la vente de 80 Rafale, avions de combat qu'ils construisent en collaboration avec Safran.
Nouvelle acquisition chez Saint-Gobain
Le groupe français de matériaux de construction Saint-Gobain (+0,97% à 58,40 euros) a conclu un accord pour racheter l'américain GCP Applied Technologies, spécialisé dans la chimie de la construction, pour un montant de 2 milliards d'euros.
Carmat se replie
L'entreprise française a annoncé "suspendre volontairement à titre temporaire" les implantations de son coeur artificiel Aeson, après "la survenance d'un problème qualité ayant affecté certaines de ses prothèses". L'action Carmat chutait de 14,10% à 0,34 euros.
AFP/VNA/CVN