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La Bourse de Paris commence la journée sur une note stable. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À 09h21, l'indice CAC 40 perdait 5,97 points à 5.287,80 points. La veille, il avait fini en petite hausse de 0,22%.
"C'est le dernier jour boursier du trimestre, qui ne s'annonce pas franchement plus actif que les précédents", ont relevé dans une note les stratégistes du courtier Aurel BGC.
"Cette semaine, le CAC a clôturé chaque séance sur une performance inférieure à 0,3% en absolu (à la hausse ou à la baisse donc)", ont-ils ajouté.
Après avoir légèrement accéléré en milieu de semaine, à l'image de son homologue américaine, dans le sillage des annonces autour de la réforme fiscale aux États-Unis, la cote parisienne était à la recherche d'un nouveau souffle pour franchir à la hausse le seuil des 5.300 points.
Le marché, avant de se tourner ce week-end vers l'Espagne et le référendum catalan, pourrait toutefois puiser un peu d'allant dans les nombreuses publications du jour, notamment celle des prix à la consommation pour le mois de septembre en zone euro.
En France, les prix à la consommation ont légèrement baissé en septembre sur un mois (-0,1%), mais s'inscrivent en hausse sur un an avec une progression de 1,0%, selon l'Insee.
Les dépenses de consommation des ménages français en biens ont quant à elles reculé de 0,3% en août, après avoir rebondi en juillet de 0,6%.
Les chiffres d'inflation en Italie ainsi que ceux du chômage en Allemagne pour le mois de septembre sont également à l'agenda, tout comme la dernière estimation du PIB britannique au deuxième trimestre.
Enfin, outre-Atlantique, le marché prendra connaissance des dépenses et revenus des ménages pour le mois d'août ainsi que de l'activité économique dans la région de Chicago et de la deuxième estimation du moral des ménages par l'Université du Michigan en septembre.
Par ailleurs, l'Estonie réunit vendredi 29 septembre à Tallinn les dirigeants européens pour un sommet "numérique", un dossier qui lui tient à coeur mais qui risque d'être en partie éclipsé par les débats encore brûlants sur l'avenir de l'Europe lancés par le président français Emmanuel Macron.