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La Bourse de Paris évolue en repli dans la matinée, au début d'une semaine dominée par la Fed. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À 09h19 (07h19 GMT), l'indice CAC 40 cédait 28,65 points à 5.271,06 points. Vendredi 9 juin, l'indice avait fini sur un rebond de 0,67% à 5.299,71 points.
Les États-Unis seront la principale préoccupation des marchés ces prochains jours, alors que le comité de politique monétaire (FOMC) de la Fed se réunit mardi 13 juin et mercredi 14 juin.
"Cette semaine sera placée sous le signe de la réunion de la Réserve fédérale américaine. S'il n'y a quasiment aucun doute concernant la hausse des taux (actée à près de 98%), ce sont les commentaires de Janet Yellen (la présidente de la Fed, NDLR) qui seront suivis", ont ainsi estimé les experts de Mirabaud Securities Genève dans une note.
Si elle est actée, il s'agirait de la troisième hausse des taux depuis l'élection à la Maison Blanche de Donald Trump, même si l'économie américaine a donné récemment des signes d'essoufflement, surtout du côté de l'inflation.
En Europe, la politique continuait de jouer son refrain, avec en France le résultat du premier tour des élections législatives.
Le président Emmanuel Macron est en position de force pour s'assurer une majorité écrasante à l'Assemblée nationale, son parti, La République en Marche, étant arrivé nettement en tête (32,3%).
À l'inverse, outre-Manche, à l'issue des législatives britanniques, "les seules questions sont combien de temps la Première ministre May peut rester, et si les discussions sur le Brexit la semaine prochaine vont pouvoir commencer comme prévu", a estimé Michael Hewson, un analyste de CMC Markets.
"La déconvenue de Theresa May lors des élections anticipées de jeudi 8 juin passé en Grande-Bretagne va laisser des traces et très probablement lui faire perdre la tête de son parti politique (Tories)", ont prédit de leur côté les experts de Mirabaud Securities Genève.
Technologiques en berne
Du côté des indicateurs, l'agenda du jour est notamment animé par la deuxième estimation du PIB français. La croissance de l'économie devrait accélérer au deuxième trimestre pour s'établir à 0,5%, après une hausse de 0,3% du produit intérieur brut (PIB) au premier trimestre, a indiqué lundi 12 juin la Banque de France.
Les États-Unis publieront de leur côté les chiffres de l'exécution budgétaire en mai.
Sur le front des valeurs, Orange cédait 0,10% à 14,86 euros. Le PDG Stéphane Richard a qualifié de "fiction" la possibilité de créer un groupe intégré avec Vivendi et Telecom Italia, dans une interview au Journal du Dimanche (JDD).
Le secteur technologique chutait dans le sillage du crash éclair du Nasdaq à Wall Street vendredi 9 juin. STMicroelectronics cédait 4,77% à 14,59 euros, et Atos perdait 2,10% à 128 euros.
Sanofi reculait de 0,20% à 85,97 euros. Le groupe pharmaceutique a démenti avoir pratiqué une politique consistant à sous-évaluer et classer des salariés pour les licencier plus facilement, comme l'en accuse le syndicat FO.
EDF était dans le rouge (-0,52% à 9,63 euros) alors qu'EDF Energies Nouvelles a finalisé l'acquisition de 67,2% du capital de Futuren (stable à 1,14 euro).
PSA était également mal orienté (-0,31% à 17,93 euros). Le patron du constructeur allemand Opel, Karl-Thomas Neumann, s'apprête à présenter sa démission et compte partir après le rachat du constructeur allemand par le français PSA, selon le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung.
AFP/VNA/CVN