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Chez Euronext, à Paris-La Défense, le 27 avril 2018. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 a pris 15,71 points, à 6.212,82 points. Depuis le début de la semaine, la place parisienne a gagné 3%, sa troisième semaine d'affilée en hausse.
En zone euro, l'activité économique s'est contractée en juillet pour la première fois depuis février 2021, selon l'indice PMI composite de S&P Global.
C'est en Allemagne que la baisse de l'activité est la plus marquée, tandis qu'en France, elle a quasi stagné.
En France, à court terme, le gouvernement s'attend à un ralentissement de l'économie l'an prochain, avec une croissance attendue à 1,4%, après 2,5% en 2022.
Autre nouvelle de la journée, l'inflation, qui pèse sur l'activité économique, devrait demeurer au-dessus de 2% à long terme, selon une enquête publiée par la Banque centrale européenne (BCE).
La veille, l'institution avait annoncé relever ses trois taux directeurs de 50 points de base.
"Les marchés européens semblent avoir écarté d'un revers de manche ces signaux inquiétants qui pointent dans le sens d'un ralentissement de l'économie" vers la récession, observe Michael Hewson, analyste de CMC Markets.
Les investisseurs digéraient les annonces de la BCE qui a également présenté des détails sur le nouvel instrument destiné à protéger les États les plus fragiles contre des attaques spéculatives sur leur dette.
Cet outil ne semble pas avoir convaincu les marchés, d'après Christopher Dembik de Saxo Banque, qui estime que "l'interprétation qui commence très clairement à en être faite est que l'Institution a décidé d'avoir un outil qu'elle peut enclencher selon son bon vouloir", ce qui demeure "un facteur d'indécision" pour les investisseurs.
L'éditeur français de jeux vidéo Ubisoft a annoncé un chiffre d'affaires en baisse de 9,8% au premier trimestre de son exercice 2022-2023, ainsi qu'un report à "2023-24" de la sortie du jeu très attendu "Avatar", tiré du film de James Cameron. Le titre a perdu 1,34% à 41,10 euros.
Le producteur français d'hydrocarbures Maurel & Prom, qui a vu ses revenus quasi doubler au premier semestre grâce à l'envolée des cours du brut, a pris 3,99% à 4,44 euros.
Le géant Total Energies a terminé en hausse de 1,37%, à 48,54 euros.
La Compagnie des Alpes a vu son chiffre d'affaires progresser de 22% au troisième trimestre de son exercice décalé par rapport à la même période avant la pandémie de Covid-19 et confirme attendre pour l’ensemble de son exercice 2021-2022 des ventes supérieures à celles d'avant la pandémie. Le titre a clôturé en hausse de 3,48%, à 16,06 euros.
AFP/VNA/CVN